lundi 26 novembre 2007
Il doit y avoir un dieu
Beaucoup disent « Il doit bien y avoir quelque chose », d’autres « Il n’y a rien ». Un bon nombre d’athées s’imaginent qu’en niant l’existence de Dieu ils font qu’il n’existe pas… S’il n’y a pas de Dieu, je m’estime libre de tout choix physique, économique et social, philosophique et moral. Mais le puis-je en vérité ?
C’est le « Dieu inconnu » qui domine finalement tout en l’homme parce que l’homme n’est pas la fin de tout, et que pour vivre il lui faut une fin, un but. Nous avons beau nous dire que nous sommes notre fin en soi, nous avons besoin pour vivre du monde, qui ne dépend pas de nous ; nous avons besoin d’être aimé, désiré, apprécié et attendu. Quand personne n’espère plus rien de moi, quand je n’espère plus rien de moi ni du monde, ai-je encore envie de vivre ?
Le plus subtil apparemment c’est le dieu qui domine ceux qui érigent le doute en système : « Mais non, disent-ils, je n’ai absolument pas de Dieu, ni de substitut de dieu car je doute, je ne sais rien car il est impossible de savoir quoi que ce soit avec certitude. » Ne voyez-vous pas que ce « doute » devant qui tout doit s’incliner est le plus tyrannique des Dieux ? La question n’est sans doute pas « Est-ce qu’il y a un Dieu ? », mais plutôt : « Quel Dieu j’adore en fait ? »
Dans la tyrannie de ces doutes, l'année qui se terminera bientôt m'aura tout de même apporté un lot de chance incroyable. Je ne peux tout simplement pas concevoir qu'une telle chance puisse être possible sans personne pour veiller sur moi. Merci.
vendredi 16 novembre 2007
S comme dans Se plaire
Se plaire. Le geste banal plus que le reste. Le geste qui s'échappe, qui s'oublie. Le geste que tu ne sais pas qui caresse. Celui que tu fais parce que tu le fais depuis tout le temps probablement, bien avant que j'arrive pour le trouver troublant.
Ce qui effraie. Marcher sur ce fil de soie entre la peur et le désir sans savoir si je marche seule ou si tu es vraiment là près de moi. Et parfois on ne peut pas regarder trop à côté de soi parce qu'il faut avancer encore un peu, risquer de perdre pied, parce qu'en ne misant rien on ne récolte que le vide. Il faut oser un minimum, et sentir le fil ployer, c'est la condition pour gagner, oser se mouiller. Et regarder devant en t'invitant doucement à venir avec moi ne faire rien d'autre qu'être là. Se concentrer sur une chose: se plaire.
mercredi 14 novembre 2007
lundi 12 novembre 2007
Autour du bonheur
- Toi et tes questions à la Mafalda…
- Non, je suis sérieux: pour toi, c’est quoi le bonheur?
- Euh… Je ne le sais pas trop. C’est presque rien. Le bonheur, c’est... c’est quand la personne que tu aimes te dit qu’elle t’aime. C’est quand tu réussis à la faire rire. C’est quand tu la vois avoir un orgasme. C’est… C’est de revoir une amie qu’on a perdu de vue depuis longtemps. C’est un chien qui entend les pas de son maître dans l’escalier. C’est un compte de carte de crédit à zéro. C’est un mois avec trois paies. C’est un réveil-matin qui te réveille avant que tu te rendes compte que c’est samedi. C’est le rire de ton enfant. C’est quand le barman te paie un verre, comme ça, pour rien. C’est le sourire d’un beau gars que tu ne connais pas. C’est une botte de foin dans un champ par un beau jour d’automne… C’est un peu n’importe quoi. Ça dépend de ton regard, j’imagine… Et pour toi, c’est quoi Le bonheur?
- C’est avoir assez de temps avec un ami pour l’entendre énumérer ce qui le rend heureux.
- Tu vois, c’est ce que je disais; c’est presque rien et pas mal n’importe quoi...
samedi 10 novembre 2007
Drôles d'informations
Quand les anglais ont débarqué en Australie, ils ont vu un étrange animal qui sautait très haut. Ils ont alors demandé aux indigènes comment cet animal s'appelait. Ils ont répondu: Kan Ghu Ru. Les anglais ont donc adopté le mot: kangaroo pour désigner cet animal. Par contre, ce que les indigènes voulaient dire avec ce mot c'était plutôt: we don't understand you (kan ghu ru)!!!
Vous en voulez d'autres?? Regardez ce vidéo!
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Notre enfant
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Pour notre prochain enfant mon chéri
samedi 27 octobre 2007
mercredi 17 octobre 2007
Principes de vie
1-Life is too short to wake up in the morning with regrets.
2-So love the people who treat you right, forget about the ones who don't.
3-Believe that everything happens for a reason.
4-If you get a chance, take it.
5-If it changes your life, then let it.
6-Nobody said it'd be easy, they just promised it'd be worth it.
samedi 6 octobre 2007
vendredi 7 septembre 2007
How could you ....
HOW COULD YOU? - By Jim Willis, 2001
When I was a puppy, I entertained you with my antics and made you
Laugh. You called me your child, and despite a number of chewed shoes
And a couple of murdered throw pillows, I became your best friend.
Whenever I was "bad," you'd shake your finger at me and ask "How
Could you?" -- but then you'd relent and roll me over for a belly
Rub.
My housebreaking took a little longer than expected, because you were
Terribly busy, but we worked on that together. I remember those
Nights of nuzzling you in bed and listening to your confidences and
Secret dreams, and I believed that life could not be any more
Perfect. We went for long walks and runs in the park, car rides,
Stops for ice cream (I only got the cone because "ice cream is bad
For dogs" you said), and I took long naps in the sun waiting for you
To come home at the end of the day.
Gradually, you began spending more time at work and on your career,
And more time searching for a human mate. I waited for you patiently,
Comforted you through heartbreaks and disappointments, never chided
You about bad decisions, and romped with glee at your homecomings,
And when you fell in love. She, now your wife, is not a "dog person" -
- still I welcomed her into our home, tried to show her affection,
And obeyed her. I was happy because you were happy.
Then the human babies came along and I shared your excitement. I was
Fascinated by their pinkness, how they smelled, and I wanted to
Mother them, too. Only she and you worried that I might hurt them,
And I spent most of my time banished to another room, or to a dog
Crate. Oh, how I wanted to love them, but I became a "prisoner of
Love." As they began to grow, I became their friend. They clung to my
Fur and pulled themselves up on wobbly legs, poked fingers in my
Eyes, investigated my ears, and gave me kisses on my nose. I loved
Everything about them and their touch -- because your touch was now
So infrequent -- and I would've defended them with my life if need
Be. I would sneak into their beds and listen to their worries and
Secret dreams, and together we waited for the sound of your car in
The driveway.
There had been a time, when others asked you if you had a dog, that
You produced a photo of me from your wallet and told them stories
About me. These past few years, you just answered "yes" and changed
The subject. I had gone from being "your dog" to "just a dog ," and
You resented every expenditure on my behalf.
Now, you have a new career opportunity in another city, and you and
They will be moving to an apartment that does not allow pets. You've
Made the right decision for your "family," but there was a time when
I was your only family
I was excited about the car ride until we arrived at the animal
Shelter. It smelled of dogs and cats, of fear, of hopelessness. You
Filled out the paperwork and said "I know you will find a good home
For her." They shrugged and gave you a pained look. They understand >
The realities facing a middle-aged dog, even one with "papers." You
Had to pry your son's fingers loose from my collar as he
Screamed "No, Daddy! Please don't let them take my dog!" And I
Worried for him, and what lessons you had just taught him about
Friendship and loyalty, about love and responsibility, and about
Respect for all life. You gave me a good-bye pat on the head, avoided
My eyes, and politely refused to take my collar and leash with you.
You had a deadline to meet and now I have one, too. After you left,
The two nice ladies said you probably knew about your upcoming move
Months ago and made no attempt to find me another good home. They
Shook their heads and asked "How could you?"
They are as attentive to us here in the shelter as their busy
Schedules allow. They feed us, of course, but I lost my appetite days
Ago. At first, whenever anyone passed my pen, I rushed to the front,
Hoping it was you that you had changed your mind -- that this was all
a bad dream... or I hoped it would at least be someone who cared,
anyone who might save me.
When I realized I could not compete with the frolicking for attention
of happy puppies, oblivious to their own fate, I retreated to a far
corner and waited. I heard her footsteps as she came for me at the
end of the day, and I padded along the aisle after her to a separate
room. A blissfully quiet room. She placed me on the table and rubbed
my ears, and told me not to worry. My heart pounded in anticipation
of what was to come, but there was also a sense of relief. The
prisoner of love had run out of days.
As is my nature, I was more concerned about her. The burden which she
bears weighs heavily on her, and I know that, the same way I knew
your every mood. She gently placed a tourniquet around my foreleg as
a tear ran down her cheek. I licked her hand in the same way I used
to comfort you so many years ago. She expertly slid the hypodermic
needle into my vein. As I felt the sting and the cool liquid coursing
through my body, I lay down sleepily, looked into her kind eyes and
murmured "How could you?"
Perhaps because she understood my dog speak, she said "I'm so sorry."
She hugged me, and hurriedly explained it was her job to make sure I
went to a better place, where I wouldn't be ignored or abused or
abandoned, or have to fend for myself -- a place of love and light so
very different from this earthly place. And with my last bit of
energy, I tried to convey to her with a thump of my tail that my "How
could you?" was not directed at her. It was directed at you, My
Beloved Master, I was thinking of you. I will think of you and wait
for you forever. May everyone in your life continue to show you so
much loyalty.
A Note from the Author:
If "How Could You?" brought tears to your
eyes as you read it, as it did to mine as I wrote it, it is because
it is the composite story of the millions of formerly "owned" pets
who die each year in American & Canadian animal shelters.
Please use this to help educate, on your websites, in newsletters, on
animal shelter and vet office bulletin boards. Tell the public that the
decision to add a pet to the family is an important one for life,
that animals deserve our love and sensible care, that finding another
appropriate home for your animal is your responsibility and any local
humane society or animal welfare league can offer you good advice,
and that all life is precious.
Please do your part to stop the killing, and encourage all spay & neuter
campaigns in order to prevent unwanted animals.
Please pass this on to everyone, not to hurt them or make them sad,
but it could save maybe, even one, unwanted pet.
Remember...They love
UNCONDITIONALLY.
mardi 21 août 2007
lundi 20 août 2007
Colocataire recherché!
samedi 18 août 2007
vendredi 17 août 2007
La douceur des fantasmes
jeudi 16 août 2007
lundi 13 août 2007
Ma compagnie
Apprentis-Sages vous offre :
- Plusieurs choix de formations en groupe pour les parents (25$):
Améliorez l’estime de soi de votre enfant
Aider son enfant dans ses devoirs
Ayez une discipline efficace
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Julie, enseignante au primaire
info@apprentis-sages.com
http://www.apprentis-sages.com/
dimanche 5 août 2007
De la place pour deux
Sont-ils toujours un peu les mêmes ?
Ils ont quand ils s'en viennent,
Le même regard d'un seul désir pour deux.
Ce sont des gens heureux.
Et moi j'te connais à peine,
Mais ce s'rait une veine,
Qu'on s'en aille un peu comme eux.
On pourrait se faire sans qu'ça gène,
De la place pour deux.
Mais si ça ne vaut pas la peine,
Que j'y revienne,
Il faut me le dire au fond des yeux.
Quel que soit le temps que ça prenne,
Quel que soit l'enjeu,
Je veux être un homme heureux.
Pourquoi les gens qui s'aiment,
Sont-ils toujours un peu rebelles?
Ils ont un monde à eux,
Que rien n'oblige à ressembler à ceux,
Qu'on nous donne en modèle.
Quand ils nous parlent d'eux,
Y'à quelque chose qui nous éloigne un peu.
Et moi j'te connais à peine,
Mais ce s'rait une veine,
Qu'on s'en aille un peu comme eux.
On pourrait se faire sans qu'ça gène,
De la place pour deux.
Mais si ça ne vaut pas la peine,
Que j'y revienne,
Il faut me le dire au fond des yeux.
Quel que soit le temps que ça prenne,
Quel que soit l'enjeu,
Je veux être un homme heureux.
William Sheller
lundi 23 juillet 2007
Notre histoire
Ensuite, on s'est vu fréquemment. Tu es déménagé à St-Eustache, c'étais beaucoup moins loin que d'aller à St-Constant. Je ne travaillais pas encore, j'étais très disponible et je t'ai accompagné plusieurs fois pour les livraisons de ta compagnie. On a eu beaucoup de temps pour discuter dans ton camion et beaucoup de temps pour se coller dans ton lit. Malgré cela, j'attendais impatiemment le grand moment... LA phrase qui veut tout dire : Je t'aime! On a eu plusieurs discussions à ce sujet: ça te prend du temps avant d'éprouver ces sentiments, tu ne dis que ce que tu ressens vraiment, que lorsque tu me le dirais que cela serais vraiment ressenti, qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, etc. J'ai fait plusieurs essais en t'envoyant des messages texte: "je suis bien avec toi!", mais je n'obtenais que rarement une réponse. Sur le site de rencontre, tu avais écris: en couple. Un petit espoir pour moi, un rayon de soleil dans ma brume. Mais... en y repensant bien, était-ce pour moi? Tout cela m'inquiétais beaucoup et me stressais aussi en même temps. Je n'avais pas voulu m'attacher à toi et voilà que je n'attendais que cela de toi. J'étais de plus en plus mêlée dans mes choix de vie et toi tu me disais de patienter.
Dans le fond, j'ai toujours su que quelque chose te retenait. Qu'il y avait une raison qui t'empêchait de me dire tes sentiments... mais je n'avais pas encore trouvé la raison.
Au mois de décembre, j'ai acheté une maison à St-Eustache avec Éric, qui était mon mari. Pourtant St-Eustache n'avait jamais été une ville où je désirais habiter... J'étais déjà toute mêlée dans ma tête, alors me mêler un peu plus ou un peu moins, quelle importance... Il fallait bien j'habite quelque part... Tu es allé à New-York avec des amis. Tu m'as invité mais évidemment je ne pouvais pas, j'avais beaucoup à faire ici. Je crois que j'avais atteint mes limites, ou j'étais peut-être tout simplement dans mes spm!! Mais bon, disons que j'ai "pété ma coche" et je t'ai envoyé une tonne de messages texte durant ton voyage. Je voulais savoir : maintenant! ce que je devais faire comme choix de vie, m'aimes-tu!!!????? Naturellement, je n'ai eu aucune réponse à cette question. Pire, je t'ai éloigné encore plus. À ton retour de voyage, tu t'es assis de l'autre côté de la table, loin de moi. Tes colocataires étaient à la maison, ce n'était pas l'endroit idéal où discuter, mais ton corps me disait déjà tout, car il ne disait plus rien. Dans ton camion, tu m'as dis: on ne sera plus jamais ensemble (l'as t'on déjà vraiment été?). Et calmement j'ai répondu: je sais (comme si cela ne m'affectait pas).
Je crois que ce qui nous a sauvé, c'est mon calme, ma patience et d'avoir été capable de te cacher le tourbillon d'émotions qui bourdonnait en moi. Je voulais être ton amie par dessus tout t'ai-je dis! Mais je voulais bien plus être constamment près de toi. Ce soir là, j'ai pris mon premier bain dans ma maison et j'ai pleuré. J'ai pleuré toutes les larmes que j'aurais voulu pleurer quand tu m'as dis: je ne veux plus de toi. Je crois avoir réussi à te faire croire que je n'avais pas besoin de temps, que j'étais prête à te revoir tout de suite le lendemain. C'est ce qui est arrivé. J'ai essayé de t'embrasser et bien plus... Mais tu m'as dis que tu ne pouvais plus, que tu ne voulais pas de ce genre d'amie, que pour toi c'était une fille à la fois... une fille à la fois??? Je t'ai promis de me tenir bien sage et j'ai tenu ma promesse.
On s'est vu quelques jours plus tard. Quand je suis retourné chez moi, tu m'as embrassé sur la joue avant d'embarquer dans ton camion (tu étais toujours pressé de partir (où?) maintenant) et je t'ai demandé une dernière fois si tout ça te convenais. En regardant par terre, tu m'as dis: oui je suis très heureux comme c'est maintenant.
Je savais que c'était faux.
J'ai commencé à travailler, et en même temps à me détacher un peu de toi (c'est ce que je croyais). Je m'étais fait à l'idée: ma vie restera comme elle est, je dois déjà être assez heureuse et je ne m'en rends pas compte. Je t'ai quand même intégré de plus en plus dans ma classe en créant un projet juste pour toi: le projet des tours. Je m'organisais à chaque semaine pour avoir une raison valable de te faire venir en classe. Naturellement, ces visites se terminaient souvent par un dîner ensemble ou une activité après l'école.
Les yeux veulent tout dire... surtout les tiens.
Un jour, en te parlant sur msn, je t'ai demandé comment tu réagirais si je te touchais. Me repousserais-tu encore? Faudrais voir, seul l'avenir peut le dire, tout est possible... j'ai pris les clef de mon auto, pris l'avenir par (euuuu) les cornes? Et j'ai touché pour une nouvelle fois au bonheur pur de ton corps.
Cette fois, je ne commettrai pas l'erreur de... de quoi? D'avoir des attentes envers toi? Disons d'exprimer mes attentes.
On a continué comme tout cela avait commencé...février-mars-avril. Un jour, je t'ai demandé: que ferions-nous de plus si on était en couple officiellement? Et tu m'as invité à un souper de fête chez ton frère. Je t'aime chéri: j'avais envie de le crier... pas tout de suite, c'est vrai.
Une certaine fin de semaine, je dirais que c'est la fin de semaine marquante. Tu m'as invité à ton chalet. Wow! que tu es beau dans une cuisine en me préparant le déjeuner. Je t'avais déjà dis qu'on devait discuter toi et moi. Que j'avais des choses à te dire. Je t'ai annoncé que j'étais mariée et que j'habitais avec lui dans ma maison, mais en colocation. J'avais tellement peur que tu te sauves...quoi que j'avais plutôt peur que tu me mettes hors du chalet, c'est loin Duhamel ;) Mais non, tu m'as encore plus épaté que tout ce qui m'avait épaté chez toi auparavant. Tu es une merveille de compréhension et surtout un homme que j'aime.
À notre retour, je t'ai dis que je ne voulais plus de cette situation, sois je déménageais en appartement... et j'ai pris un gros risque: ou peut-être bien que tu pouvais acheter l'autre part de la maison et aménager avec moi? Tu as pris un risque encore plus gros et tu as dis oui.
Quelques semaines, et de nombreuses démarches administratives plus tard, je demandais le divorce, tu achetais la part de la maison et tu déménageais avec moi le 30 avril. On a passé miraculeusement bien à travers toutes ces épreuves toi et moi, tu m'as soutenue, écoutée, aimée. Tu as été patient et aussi compréhensif, même si ce n'était pas une situation facile. Je sais, peut-être bien que tu ne m'aurais pas choisi avoir su, mais ce qui compte c'est que tu m'as choisi pareille en sachant.
Et maintenant?
Et bien je comprends un peu plus notre histoire. Je sais que tu as fréquenté ton ancienne copine entre le mois de novembre et janvier et cela explique probablement certaines de tes réticences envers moi durant ce temps. Mais, je savais tellement... je savais tellement que je représentais beaucoup pour toi. Tes yeux m'ont toujours tout dit. J'ai appris plusieurs choses sur elle entre temps. Pour l'avoir suivie toutes ces années, tu devais l'aimer beaucoup je crois. Mais maintenant, je sais que tu as fait ton choix, et je suis ce choix. Ça me reste quand même un peu en travers de la gorge, c'est certain... quoique ce n'est pas mieux, moi et toute mon histoire. Ce qui compte maintenant, oui maintenant, car je n'en ai plus rien à foutre de toutes ces histoires passées...
C'est que tu es ici, je suis ici, dans cette maison qu'on remplie de vie et d'amour toi et moi.
Je t'aime mon amour, mon coeur, mon chéri!! Et je sais que tu m'aimes aussi beaucoup parce que... maintenant... tu me le dis.
vendredi 20 juillet 2007
Matchbook Romance
and you are by my side.
We're talking about our lives,
like we've known each other forever.
the time flies by,
with the sound of your voice.
its close to paradise,
with the end surely near.
and if i could only stop the car
and hold onto you,
and never let go
as we round the corner
to your house
you turned to me and said,
"i'll be going through withdrawal of you
for this one night we have spent."
and, i want to speak these words
but i guess i'll just bite my tongue,
and accept someday, somehow
as the words that we'll hang from.
and i, i don't want to speak these words.
'cause i, i don't want to make things any worse.
why does tonight, have to end?
why don't we hit restart,
and pause it at our favorite parts.
we'll skip the goodbyes.
if i had it my way,
i'd turn the car around and runaway,
just you and i.
and i, i don't want to speak these words.
'cause i, i don't want to make things any worse.
Une de mes chansons favorites avant que mon amoureux et moi on soit ensemble pour vrai!
mercredi 18 juillet 2007
Moi parler toi…
Qui d’entre nous ne s’est pas essayé à quelques bribes d’une autre langue durant un séjour estival ? On rit de sa maladresse, de son accent, mais derrière ce côté ludique qui cache notre gêne de ne pas maîtriser la langue d’autrui se trouve un enjeu capital. Comment je me prépare à la rencontre avec l’autre ? Est-ce qu’avec arrogance je débarque chez lui en attendant qu’il comprenne ma langue ? Ne vais-je pas aborder n’importe qui à l’étranger dans ma propre langue et m’offusquer de son incompréhension ?
Attitude bien chauvine qui tend à affirmer la supériorité de ma langue et de ma culture. Et si ce n’était au fond qu’une misère humaine qui n’ose pas balbutier une nouvelle grammaire et s’avouer faible face à la richesse de l’autre. Se sentir étranger et devoir faire des efforts pour communiquer avec l’autre dans son propre pays me semble une expérience essentielle pour saisir que l’étranger n’est pas toujours l’autre. L’étranger c’est peut-être moi ?
Ces hommes et ces femmes qui vivent chez nous, sans être encore totalement chez eux dans notre culture ou dans notre langue, ne nous paraissent plus aussi étranges qu’auparavant, parce que nous nous souvenons qu’il faut du temps, de la patience et un accueil pour pouvoir habiter l’étrangeté de l’autre. Ce chemin ne se fait pas sans amour. Qu’il est difficile d’apprendre la langue d’un ennemi, alors qu’il est mille fois plus doux d’apprendre la langue d’un aimé !
L’été qui nous offre plus de temps que le reste de notre quotidien devrait nous aider à voir ce qui échappe souvent à notre regard. Que seul l’amour nous permet d’approcher et d’apprivoiser ce qui fait de l’autre un autre. Alors parlons la langue du cœur, celle qui dépasse toutes les frontières. L’été un espace pour oser la langue de l’autre ? Sans aucun doute.
lundi 16 juillet 2007
De vous à moi
mercredi 11 juillet 2007
mercredi 4 juillet 2007
Apprendre à aimer la nuit
Être heureux est-il une névrose ? Je veux dire, être heureux dans le sens où l’entend Nietzsche, trouver son bonheur et sa joie de vivre dans une « succession d’instants » de soleil, entrecoupés de brouillard et d’averses. Être heureux en surpassant les tempêtes du passé et plutôt qu’en les effaçant, en les reléguant au statut de fiction révolue, pour rêver l’optimisme de demain. Être optimiste, est-ce une névrose ? Et oublier, est-ce un échec, une troisième névrose ?
Jeux de mots
Voici le premier: La contrepèterie...
vendredi 29 juin 2007
Top 14 de choses que je n'ai PAS faites aujourd'hui
13- Écarteler un curé asiatique
12- Pondre un oeuf malveillant
11- Faire frire un casque de moto Yamaha
10- Inventer une couleur
9- Mourir en attachant mon lacet
8- Faire un clin d’oeil complice à une gomme à effacer
7- Lécher une imprimante Lexmark
6- Vaporiser du liquide jaunâtre sur une surface rugueuse en microfibres
5- Dédicacer un livre que je n'ai pas écrit et dont le titre n'est pas: "Le défi de Steve"
4- Donner la définition du mot "imbroglio" à un juif hassidique en montgolfière
3- Découvert les joies inhérentes à la combustion spontanée
2- Bu du sang à même la coupe Stanley
1- Adopter une colonie de ninjas retraités
Je mets dans mon ptit panier...
- Une spatule à tartes pour me battre avec des chefs indiens rencontrés en route.
- Un appareil photo pour photographier tous les pompistes aux dents croches du Québec.
- Des CD de relaxation pour aliéner mon compagnon de route.
- Un nain de jardin gonflable pour agrémenter mes nuits.
- Une brosse à dents pour échanger avec les indigènes contre des fourrures.
- Des sous-vêtements propres pour me mettre sur la tête après avoir trop bu.
- Un crayon surligneur pour surligner.
- Trois jeunes prostitués mâles asiatiques récemment évadés de prison.
- Un objet inanimé qui pue pour mettre sur la table de chevet du motel.
- Mon album à colorier Ma Petite Pouliche même s’il est déjà colorié.
- Un truc en plastique mou pour mettre des trucs en bois durs dedans.
- De l’amour et de l’eau fraîche pour vivre.
Questions novatrices
Les blocs LEGO ou Des blogs légaux ?
Un indécis ou Deux nains déçus ?
Des invertébrés ou Des verres teints zébrés ?
Thérésa Martin ou Martin Rezza (ou Mère Thérésa tant qu'à faire)
Légendes d'automne ou Le gendre détonne ?
Le consensus ou Le con sans suce ?
La noune à Voutt ou La bite à Tibi ?
Commencements d’aurores
appliquée à toucher l'indicible, je vertige de vivre.
Je recense les espaces de lumière et les commencements
d’aurores. Les cicatrices s’effilochent et se diluent au fil du temps.
Encore un jour à moi...
S’il faut que pour renaître, ma plume s’applique à l’inédit, je la laisserai franchir les parapets, quitter le fil funambule pour plonger à gauche dans les champs de lavande ou me rouler à droite dans les parfums du soleil.
Je m'enivrerai de l’herbe vagabonde et tanguera dans le roulis des vents sauvages.
mercredi 6 juin 2007
Comme on change
Je ne sais pas à quel moment on se met à stagner, à quel moment on ne change plus, c'est à quel âge qu'on reste figé dans nos idées et nos convictions ? Je ne suis plus une ado, je suis une femme qui change comme parfois une ado pourrait changer. Bien entendu des choses plus "concrêtes" et plus "sérieuses" me retiennent, et cette fois je ne peux plus partir dans mes délires, dans n'importe laquelle de mes envies, ni dans n'importe quel rêve. Donc les ailes sont là, mais pliées, toujours aussi douces et avides mais elles restent pliées.
Ce qui me fait parfois peur c'est que j'ai la sensation que la société actuelle nous façonne: on a beau lutter, avec toute notre force, n'empêche on se retrouve à un moment donné à faire comme tout le monde parce qu'il faut bien manger et vivre même si on ne le vit pas forcément bien.
Ça me fais vraiment flipper de constater que des personnes qui avaient des rêves et des idéaux, ont tout lâché parce que tu comprends il y a des factures à payer. Et le soucis aussi c'est que ces rêves bien souvent pour les concrétiser et bah il faut de la thune et la thune tu fais comment pour en avoir et bah tu bosses et tes rêves tu les mets en stand by au fond de ton coeur.
C'est la vie.
Ici, c'est la vie. Je ne crois plus vraiment au mariage et à ses vertues. Je ne sais pas, tout le monde se marie et je ne ressens plus rien, ni de la joie, ni de la jalousie, ni de l'amertume, rien, nada, juste que je ne piges plus pourquoi ils se promettent monts et merveilles alors qu'ils savent très bien que ça ne durera probablement pas. Enfin pour moi le mariage c'est foutu d'avance, je n'y ais plus droit.
Tellement de valeurs que l'on prône et auxquelles je ne crois plus vraiment... Puis tout ça me fais chier cette volonté d'être ou de se sentir toujours "comme les autres". Il est des choses auxquelles on renonce parce qu'on sait, on se rend compte que rien n'est vraiment acquis et que rien n'est si facile. Et puis il faut aussi se ranger à mon âge, il faut se poser "avoir un statut" et ça me fais flipper doucement et lentement mon statut "divorcée". Alors je me fous des conventions et des qu'en dira-t-on, je continue de vivre selon mes envies que je veux assouvir. Quand elles sont là près de moi et bah je ne les lâche pas.
Le petit chaperon rouge à ma façon
Traces de pas...
Il rêva qu’il marchait au bord de la mer avec un proche qu’il aimait.
Sur le fond du ciel se déroulaient des scènes de sa vie.
Il remarqua deux traces parallèles de pas dans le sable.
L’une, la sienne, l’autre, celle du proche.
Quand la dernière scène de sa vie s’afficha, il se retourna pour revoir les traces de pas sur la grève.
Il remarqua qu’il n’y avait qu’une seule suite d’empreintes de pas sur le sentier de sa vie.
Chose étrange, les différents intervalles correspondaient aux périodes les plus tourmentées de son existence.
Intrigué, il interrogea son proche :“Quand j’ai décidé de te suivre tu avais dit que tu marcherais tout le chemin avec moi. Et je vois qu’aux pires périodes de mon existence, il n’y a qu’une seule trace de pas !
M’aurais-tu donc abandonné justement quand j’avais le plus besoin de toi ? "
Le proche répondit :“Je t’aime et jamais je ne t’ai abandonné.
Tu n’as vu qu’une seule trace de pas dans le sable aux moments les plus difficiles de ta vie car à ces moments là, je te portais dans mes bras".
Merci à tous ceux qui m'ont aidé à traverser mon divorce et qui m'ont fait confiance dans mon choix!
mardi 5 juin 2007
Recherche...
dimanche 27 mai 2007
vendredi 25 mai 2007
Tout simplement...
Rêve et réalité
Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit les couleurs que tu veux?
Le plaisir naît du plaisir. La pluie qui ne cesse, un feu qui ne s’éteint, un corps qui ne finit. Un désir qui disperse les ombres. Nous ne dormons que pour être éveillés par le sel assoiffé de miel, par l’odeur du café à peine brûlé. Me brûle une soie que rien ne peut froisser, qui se tend davantage chaque fois qu’elle rencontre ma peau et crisse. L’air, caresse humide et tiède entre mes orteils, sur mes épaules. Une bouche qui dévore les présents du corps.
Alors entre le rêve et la réalité, ce temps de récréation m’est doublement nécessaire aujourd’hui. Le temps du désir et du plaisir, le temps de vivre…
J’avance vers mes rêves, relativisant le sens des réalités. Pourquoi me faire du souci ? Je vais accrocher mes ailes d’angelot et monter vers les hautes sphères de l’imaginaire, repousser mes frontières. Laisser les richesses de mon inconscient s’épanouir.
Bon week-end…
jeudi 24 mai 2007
Seulement deux ou trois papillons...
Quelques questions sans importance
Ce n'est rien dit le frère, ce n'est qu'un vieux coucou qui s'essouffle en crachant ses moteurs...
C'est quoi dit l'enfant, planté bien droit devant l'océan, dont les clapotis réguliers lui promettent des secrets d'évasion?
Ce n'est rien dit le père, rien qu'une mare informe et sale, ne reste pas là, viens, dépèche-toi...
C'est quoi dit l'enfant, devant une terre malléable et féconde que ses petites mains avides ont hâte de modeler?
Ce n'est rien dit la soeur, c'est plein de boue ici, n'y mets pas les pieds, tu sentirais mauvais...
C'est quoi dit l'enfant, les yeux plein de bonheur serrant tout contre lui un petit bout de tendresse?
Ce n'est rien dit la mère, qu'un vieux tas de chiffon, tu es grand maintenant, il faut jeter ça...
C'est quoi dit l'enfant, un peu désemparé d'entendre la chanson monotone de toutes ces grandes personnes?
Mais ce n'est rien du tout, répondent-ils tous en choeur, que des choses sans importance, il faut grandir mon garçon...
Grandir? L'enfant hoche la tête et se demande comment grandir sans y perdre son âme...
vendredi 11 mai 2007
Tourner la page
Un nouveau chapitre s’ouvre.
Je ne peux arrêter le temps.
Mes rêves m’appellent, me guettent, se dessinent.
Recommencer, toujours et encore, entreprendre…
Je sais qu’ils seront plus difficiles à réaliser,
Mais la peur de n’être pas à la hauteur
De mes propres rêves me gagne et me stimule.
Je me lance ce défi d’oser inventer ce présent,
Dont je deviens seule responsable,
Quand il n’y a encore rien et que tout est déjà là.
mercredi 9 mai 2007
Retour
vendredi 20 avril 2007
Au seuil de l’abattoir
Mais tandis que l’homme contemplait subjugué les pétillements du soleil levant sur la neige frémissante, la femme se prenait à regretter que les rochers d’en face fussent orphelins de la caresse du soleil et du moelleux de la neige. Les rochers noirs faisaient tache cruelle sur son bonheur blanc.
- Ici on est à l’abri du vent … dit l’homme d’une voix feutrée. La femme alertée par ces paroles, leva le visage et le présenta au soleil, les yeux fermés. Pas un souffle de vent en effet à respirer en gourmandise. Mais elle, elle aimait d’un amour fou le vent sauvage qui giflait le visage et l’appelait sans cesse à la fougue, au meilleur d’elle-même.
- Il fait à ce point silencieux, murmura-t-elle d’un ton étrange, qu’on n’ose même pas respirer, qu’on n’ose même pas vivre. C’est trop immense, trop large, trop démesuré… Je t’en prie, il nous faut redescendre, revenir à la vie. Personne ne sait où nous sommes, les sentiers eux-mêmes l’ont oublié… L’homme la regarda soudain et ne la reconnut pas. La femme répondit à son regard et vit à ses côtés un étranger qu’elle ne connaissait pas. La neige implacable, l’infini blanc et vallonné de ces lieux perdus, le souffle irréel du vent dans les hauteurs, les rochers d’encre du monde d’en face, les avaient en un instant, séparés pour toujours. Même l’effort timide et lumineux du soleil levant fut vain. Leur amour s’enterra d’un seul coup dans ce tombeau immaculé.
Quand les blogs meurent...
Certains font face aux affres d’une fin sans gloire et meurent rongés par l’alcool et la cocaïne dans l’indifférence et l’oubli, tentant quelques posts désespérés pour raccrocher un public déjà bien loin. Terrible loi du marché, des mythes transformé en has been, quand le verni craque et les paillettes retombent. Lente agonie d’anciens demi-dieux, descente aux enfers d’anges autrefois sanctifiés par un lectorat avide et conquis.
D’autres arrêtent les frais avant la chute et se retirent, sentant que le sommet est aussi le bord du gouffre. Il n’y a plus de passion, plus d’envie, seulement le clinquant et l’artifice. La vérité des débuts, écrasée par trop d’éloges et de commentaires, a fait place à un système, une recette, je vous donne ce que vous voulez et fini l’authentique et le spontané. Les lecteurs sont encore là, souvent même de plus en plus nombreux, mais, sans l’effet psychotrope euphorisant de la décharge créative, la star craque et abandonne brutalement, laissant une cohorte de fans hébétés, abasourdis par l’incroyable nouvelle.
Et puis il y a les légendes vivantes, ceux qui brûlent toute leur essence intérieure, qui donnent tout et cherchent à mourir sur scène. La rage dans le clavier et le combat ultra médiatisé contre ses démons qui tourne mal. Il écrit, efface, tempête, arrête sa carrière et reprend deux jours plus tard parce que c’est trop dur, il se déteste autant qu’il aime son image infiniment magnifiée. Il cherche l’amour et crache sa haine, vomi la blogeoisie dont il fait partie. Le cinquante septième arrêt est le bon, définitif, véritable James Dean de l’écriture, overdose, prise de tête dans sa baignoire, suicide textuel inattendu.
On en parle avec une larme au coin de l’œil, le bon vieux temps, l’age d’or. C’étais la grande époque, les pionniers, Led zep de la phrase, esprit communautaire farouchement alternatif, vif, nerveux, électrique. Bloggosphère et Jack Daniel’s, comments chargés au LSD. Tournées triomphales aux quatre coins des liens, Paris – Montréal – Bruxelles dans la semaine, femmes nues dans les loges et hôtels de luxe.
Terminé. Les rescapés ne s’enthousiasment plus. Reste les vieux, mémoires vivantes, vestiges d’un ancien monde. On salue les mastodontes, sorte de Rolling stone qui tournent encore, le talent est là mais la fougue n’est plus la même. Aujourd’hui c’est la foultitude, des milliers de blogs qui asphyxient le marché, des éphémères, un tube puis plus rien, des grandes plates-formes commerciales liées à des majors, la mort programmée.
Qu’on se le dise « Blog’n’roll is dead ».
Mais pas encore le mien ;)
mercredi 18 avril 2007
Et si je tombais sur moi...?
Serais-je étonnée comme devant une étrangère qui n'aurait avec moi rien de commun?
Serais-je déçue de n'être que moi, si quelconque, si banale, si terne?
Serais-je au contraire et d'emblée en pleine connivence, émerveillée de me trouver dans une étrange complicité sans avoir eu à prononcer une seule parole?
Passerais-je mon chemin, indifférente ou impassible? Tenterais-je au contraire d'entrer en contact avec ce double dont j'ignorerais tout, mais qui m'intriguerait tant qu'il me faudrait absolument percer l'énigme?
Sorcière ou princesse
Elle entrebaillait la porte de chêne lourd de sa grande armoire et s'y glissait en silence. Il ne fallait surtout pas que quelqu'un soupçonne qu'elle allait pendant deux ou trois heures partir dans les profondeurs de sa vie, qu'elle allait selon son humeur se déguiser sorcière ou princesse.
Elle se nichait bien serrée dans une couverture qu'elle avait placée là pour accueillir ses rêveries solitaires. Elle s'abandonnait à l'ivresse de partir dans sa tête. Promesses d'aventures jamais déçues pour la fillette qui alors devenait audacieuse et rebelle.
Quand elle décidait de s'habiller princesse, ses yeux se coloraient de douceurs bleues et de paroles de miel. Elle s'allongeait sur la couverture, les lèvres tendues pour recevoir le baiser qui l'éveillerait à la vie qu'elle appelait de toute son âme. Parfois même, elle ouvrait les bras dans l'appel éperdu des caresses qui tiraillaient son ventre de si étrange façon parfois...
Quand une journée pétrie d'interdictions la conduisait à devenir sorcière, elle se redressait au contraire, les pupilles dilatées et vengeresses, amazone ou louve, elle ne savait pas trop. Alors elle était un peu effrayante, la fillette aux prunelles grises, à la chevelure noire ébouriffée.
Et s'il arrivait que sa mère entrât dans la chambre de ses insomnies vagabondes, elle lançait les bras au ciel, se plaignant de ne pas reconnaître comme sienne, cette enfant si différente qu'on aurait pu la croire engendrée par une vraie sorcière, d'un temps révolu, de celles qu'on condamnait au bûcher, vous voyez...
C'est ce qu'elle disait en criant, en reconduisant l'enfant de force dans le lit déserté et froid.
Et la fillette déjà louve, prenait cela pour un compliment.
mardi 17 avril 2007
Je connais des pays...
Il y a le pays de là-bas, celui dont on rêve derrière ses yeux et qui cogne parfois dans les tempes et que personne personne ne devine qu'on y rêve, le pays intouchable, inaccessible et pourtant si présent...
Ne fermez pas la porte
ils partent et puis reviennent.
C'est la longue caravane des hommes et des femmes
et puis des enfants aussi
avec dans leurs bagages seulement l'Espérance
je vous en prie, ne fermez pas la porte...
Ils viennent du bord de leur rivage
du haut de leurs collines
ou des coins sombres de leur ville.
Ils ont sur le visage la couleur de leur terre
et dans la bouche les mots de leur pays
on ne les comprend pas toujours.
Ils nous déroutent souvent, nous inquiètent parfois
ne fermez pas la porte...
Ils sont parfois si différents de nous
et pourtant si semblables
qu'importe leurs coutumes
dans leur poitrine bat un coeur semblable au nôtre
capable d'aimer, capable d'espérer
ne fermez pas la porte...
Ce qu'ils ont dans le coeur se lit sur leur visage
l'inquiétude et l'angoisse, ils les racontent sans paroles
il n'y a qu'à voir les mains
il n'y a qu'à voir les yeux
c'est une langue universelle
qu'on n'apprend pas sur les bancs de l'école.
Je vous en prie ne fermez pas la porte...
Ça ne s'explique pas je crois
dimanche 15 avril 2007
Mon amende est de...
Vous n'avez pas à confesser vos réponses, seulement le montant de votre amende.
1- Fumer du Pot-- 10$
2- Fait de l'acide -- 5$
3- Déjà fait l'amour à l'Église-- 25$
4- Vous réveiller le lendemain matin ne sachant pas qui est la personne à vos côtés-- 40$
5- A déjà fait l'amour avec quelqu'un d'un site de rencontre-- 25$
6- A fait l'amour pour de l'argent-- 100$
7- A fait l'amour avec un puertoricain-- 20$
8- A déjà vandalisé quelque chose-- 20$
9- A fait l'amour sur le lit de vos parents-- 10$
10- A déjà battu quelqu'un-- 20$
11- Vous êtes fait voler-- 10$
12- Vous habiller comme le sexe opposé-- 10$
13- Vous faire donner de l'argent pour vous deshabiller-- 25$
14- Tomber en amour avec un danseur ou danseuse nu-- 20$
15- Embrasser quelqu'un dont vous ignorier le nom-- 10$
16- A déjà flirté avec quelqu'un du meme sexe au travail-- 15$
17- Déjà conduit ivre-- 20$
18- A déjà travaillé ivre-- 50$
19- A déjà utilisé des jouets sexuels-- 30$
20- Vous souler, perdre connaissance et ne pas se souvenir de la nuit d'avant-- 20$
21- Vous baigner nu-- 5$
22- A fait l'amour dans une piscine-- 20$
23- Embrasser quelqu'un du meme sexe-- 10$
24- A fait l'amour avec quelqu'un du meme sexe-- 20$
25- A trompé votre conjoint(e)-- 10$
26- Vous masturber-- 10$
27- A trompé votre conjoint(e) avec quelqu'un de sa famille ou un de ses amis-- 20$
28- Fait l'amour oral-- 5$¸
29- Fait un 69-- 5$
30- Fait/recu du sexe oral dans une auto qui se déplacait-- 25$
31- Voler quelque chose-- 10$
32- Fait l'amour avec quelqu'un dans une prison-- 25$
33- Fait un film porno à la maison-- 15$
34- Fait un trip à 3-- 50$
35- A fait l'amour dans la nature-- 20$
36- A déjà été dans la meme pièce que quelqu'un qui faisait l'amour--25$
37- A volé quelque chose de plus de cent dollars-- 20$
38- A fait l'amour avec quelqu'un de plus de 10 ans que vous-- 20$
39- A fait l'amour avec quelqu'un mineur lorsque vous étiez majeur--25$
40- A déjà été en amour avec deux personnes ou plus en même temps-- 50$
41- A déjà dit a quelqu'un que vous l'aimiez mais ce n'était pas vrai-- 25$
42- Se promener nu-- 5$
43- A fait du nudisme en plein jour-- 15$
44- Vous êtes fait arreter par la police-- 5$
45- Passer du temps en prison-- 15$
46- A déjà uriné dans une piscine-- 50$
47- Jouer à la bouteille-- 5$
48- A fait quelque chose que vous regretter-- 20$
49- A fait l'amour avec votre meilleur ami-- 20$
50- A fait l'amour avec un de vos collègues de travail-- 25$
51- A fait l'amour anal-- 80$
52- A menti à votre conjoint-- 5$
53- A menti à votre conjoint en disant que le sexe était bon-- 25$
jeudi 12 avril 2007
Gouttes de tendresse
Elle dort.
La pluie danse dans la pénombre des temps anciens. Gouttes d'évasion.
Elle s'envole.
La pluie hésite, tente en vain de tisser des velours de quiétude. Gouttes de détresse.
Elle se tait.
La pluie se bat, se rebelle, combat, frappe, cogne, blesse. Gouttes de violence.
Elle meurt.
Le silence bouge sec et dur, il tremble, s'évanouit à l'usure.
Elle rêve un peu fou.
La pluie fait reculer le désert.
Elle chante.
Juste une note. Peut-être deux. Comme ça. Pour rien. Pour la tendresse...
Excuse-moi de te demander pardon!
Ces petits mots qui font partie du code de bonne conduite de la société, ne portent finalement pas à conséquence. Ce ne sont que des mots, utiles et nécessaires certes, mais qui n'engagent ni celui qui les prononce, ni celui qui les reçoit: d'ailleurs ce dernier s'empresse de répondre: de rien...c'est oublié...pas de souci...et autres formules du même genre. Formules passe partout lancées machinalement.
Pour moi tant qu'on est dans les excuses, on demeure dans la première couche, la couche superficielle du "reconnaître son erreur". C'est suffisant pour les petites choses qui traversent notre quotidien, du genre je ne tiens pas la porte qui se referme un peu fort sur la personne qui suit, oh! pardon!... ou bien j'ai oublié de te rapporter un livre, je m'excuse... je suis en retard ...excuse-moi...etc.
Demander pardon, être capable de demander pardon pour moi est une tout autre démarche, bien plus engageante, pour les deux parties en présence: un pardon suppose d'abord une faute, ensuite une fameuse prise de conscience de la part du fauteur, un regret vrai et un désir de le signifier en le disant à l'autre.
Beaucoup de gens se rendent coupables de toutes sortes d'actes "fautifs", mais ils font semblant de rien, et jamais au grand jamais ne se tournent vers celui qu'ils ont lésé, ou auquel ils ont fait du tort pour reconnaître leur erreur...
Ce n'est pas une démarche facile et peut-être que l'offensé n'accordera jamais le pardon, mais c'est là sa responsabilité à lui (ou elle) ce n'est pas de cela que je parle aujourd'hui.
Quel est le parent qui demande pardon à son enfant de l'avoir frappé, de s'être laissé aller à la colère, d'avoir été injuste...Le plus souvent, après s'être calmé on ne dit plus rien, on fait semblant de rien, et l'enfant reste avec un sentiment d'injustice fort. Ou alors il perd ses repères puisque les parents sont sensés de pas commettre de faute.
Quel est le chauffeur imprudent (ou le chauffard) qui après avoir causé un accident va prendre la peine d'écrire ou de se manifester pour "demander pardon"? On laisse la justice se faire, elle est là pour ça, elle remplit le rôle d'indemniser la victime, pas besoin de faire une démarche personnelle.
Quel est le journaliste qui reconnaît avoir nui à tort à la réputation d'une personne qui en a souffert le martyre? Quels sont les avocats, juges, directeurs d'école ou d'institution, les hommes politiques, les prêtres et hommes d'église, bref tous ces gens influents... qui ont le courage de s'adresser aux gens auxquels ils ont fait un tort parfois "mortel" pour reconnaître leur faute, le dire et tenter de la réparer?
De toutes façons, n'est-ce pas, pour le coupable, ce n'est jamais de sa faute n'est-ce pas?
Réflexions enneigées
Je peux rester des heures ainsi, dans le silence de mon chez-moi, à observer ce phénomène de dame nature, et je me perds dans mes pensées. Je pense peut-être trop, mais j’aime me trouver en pleine réflexion ainsi, ininterrompue, seule face à moi-même, seule en moi-même. En profiter pour clarifier mon esprit, l’épurer de toutes pensées nuisibles. Et croyez-moi, y’a rien de mieux.
Avec les gros flocons déferlant sous mes yeux, le ciel blanc immaculé, je me suis laissée transportée. Ma tête, remplie d’idées, de souvenirs, de scénarios, de visions du passé, de prédictions du futur. Et je me suis rendue compte que j’étais prise dans l’instant présent. Celui que les psy disent de vivre à plein. Le moment présent. Je l’ai vécu. Pleinement, intensément, ardemment. À m’en fendre l’âme, le cœur, les tripes. J’ai revu l’intégralité des derniers mois de ma vie. Je me suis avoué à moi-même combien depuis six mois, ma vie ne m’a pas apporté beaucoup de bonheur. Au contraire, elle m’a apporté des milliers de problèmes. De tout ordres confondus. Travail, amitié, famille, argent, santé, amour. Y’a rien qui tournait comme sur des roulettes. Rien! La seule bonne chose que j’ai concrètement vécu et qui me sera bénéfique, c’est d’avoir demandé le divorce.
Pour le reste, des bonheurs futiles, éphémères, faux à la limite. Oui, faux. Parce que j’ai une malencontreuse tendance à voir les choses plus belles qu’elles ne le sont. J’en ai besoin, j’imagine. C’est puissant la force de l’esprit. Mais ça l’est pas. Dans mes réflexions enneigées, j’ai compris que tant que je vais perpétuer à m’enfermer moi-même dans de faux bonheurs, je ne serai jamais libre. Libre. Sereine. En paix.
Je la veux cette paix, la paix d’esprit, la liberté d’être ce que je veux être, sans bâtons dans les roues, sans faire ce que les autres veulent, mais ce que moi je veux. Est-ce que j’en demande trop? Parce que quand je suis moi, la vraie de vraie, je fini toujours par agir et être en fonction des autres. Je suis tannée de ça. Écoeurée même. Je perds tellement de temps à essayer de ne pas blesser personne, ne pas risquer de les décevoir, de tout donner, même mon âme, juste pour qu’ils soient heureux. Mais moi, je ne le suis pas. Ce n’est plus de me refermer face à l’extérieur, c’est d’affirmer ce que je suis, comment je suis, sans plus un seul compromis. J’en ai trop fais. Beaucoup trop.
Et pourquoi au juste? Eh bien, je me suis répondue aujourd’hui : par besoin. Je suis paradoxale au point que je fais tout pour être un tant sois peu aimée, appréciée, reconnue. Et je sais pourquoi, aujourd’hui (vais-je le savoir encore demain?) c’est simple; je donne un accès complet à ma petite personne. Et là, les chances d’abus sont disponibles. Et bien, je n’en veux plus de ces compromis. J’ai le droit d’être qui je suis. De dire et faire ce que je veux. J’ai le droit d’être moi. Et si être moi, ça signifie aller au bout de moi, je le ferai. Pour moi. Pas pour les autres. Parce que même si certaines (très peu) de personnes en valent la peine dans ma vie, ceux-ci comprendront. S’ils m’aiment vraiment, ils comprendront que j’en ai assez. Pensez-vous?
Même si la neige printanière n’est pas agréable et que l’on préférerais tous le soleil, je vous avoue que je suis contente qu’elle soit tombée sur ma tête embrouillée aujourd’hui. Car elle m’a éclairée d’un soleil tout autre…