La marchande de quatre saisons a dû épouser celui du sable. Elle a dû s'endormir, peut être ne se réveillera-t-elle plus? C’est sûrement pour cela que le printemps n’a pas fait de bruit. Il n’y a pas eu d’hirondelles, que des parapluies.
L’été tout aussi discret ne propose aucune chaleur et l’automne pareillement va passer. Il n’y aura pas de vignes, que de la poussière à récolter. Quant à l’hiver plus moyen de l'oublier. La marchande de quatre saisons a dû accoucher de celui de la pluie.
Depuis, les marchands de rêves réclament des années pour se faire payer.
lundi 28 juillet 2008
mardi 15 juillet 2008
Retour de Cuba
Sur le sable les mots se dessinent,
Petit à petit une phrase se devine.
Elle sera dans quelques heures,
Elle sera dans quelques heures,
Effacée par la marée douceur.
Sur le sable un souvenir,
A pris naissance, agréable à lire.
Reflétant la joie d’un moment,
Agréable à retenir.
Sur le sable déserté,
Les mots aidés par le vent,
S’effacent doucement.
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