Je titube, m’affaisse et tombe.
Dans la chair ça fait plein de petits tessons, des miettes de gangrène. La brûlure ouvre à chaque pas.
Pourquoi ne cries-tu pas pour moi ?
Je vacille, me plie, m’effondre.
Dans la tête ça fait des gouttes de poison, des germes de ronces. La plaie enivre tous les rêves, les perfusions vomissent la sève.
Pourquoi ne cries-tu pas pour moi ?
Je bascule, me courbe, m’allonge.
Je me meurs de ce que tu n’imagines pas, de ce que tu sais, de ce que tu ne dis pas. Alors dis-moi, toi qui croises les bras, m’embrasses, dis-le-moi.
Pourquoi ne cries-tu pas pour moi ?
Dans la chair ça fait plein de petits tessons, des miettes de gangrène. La brûlure ouvre à chaque pas.
Pourquoi ne cries-tu pas pour moi ?
Je vacille, me plie, m’effondre.
Dans la tête ça fait des gouttes de poison, des germes de ronces. La plaie enivre tous les rêves, les perfusions vomissent la sève.
Pourquoi ne cries-tu pas pour moi ?
Je bascule, me courbe, m’allonge.
Je me meurs de ce que tu n’imagines pas, de ce que tu sais, de ce que tu ne dis pas. Alors dis-moi, toi qui croises les bras, m’embrasses, dis-le-moi.
Pourquoi ne cries-tu pas pour moi ?
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