Lilypie 2ème anniversaire Ticker

lundi 26 novembre 2007

Il doit y avoir un dieu

Est-ce que Dieu existe? Des sondages démontrent que 90% des gens de la planète croient en l'existence de Dieu ou d'une puissance surnaturelle. Pourtant, la responsabilité de prouver que Dieu existe est laissée à ceux qui croient déjà que Dieu existe. Je crois que ça devrait plutôt être l'inverse.

Beaucoup disent « Il doit bien y avoir quelque chose », d’autres « Il n’y a rien ». Un bon nombre d’athées s’imaginent qu’en niant l’existence de Dieu ils font qu’il n’existe pas… S’il n’y a pas de Dieu, je m’estime libre de tout choix physique, économique et social, philosophique et moral. Mais le puis-je en vérité ?

C’est le « Dieu inconnu » qui domine finalement tout en l’homme parce que l’homme n’est pas la fin de tout, et que pour vivre il lui faut une fin, un but. Nous avons beau nous dire que nous sommes notre fin en soi, nous avons besoin pour vivre du monde, qui ne dépend pas de nous ; nous avons besoin d’être aimé, désiré, apprécié et attendu. Quand personne n’espère plus rien de moi, quand je n’espère plus rien de moi ni du monde, ai-je encore envie de vivre ?

Le plus subtil apparemment c’est le dieu qui domine ceux qui érigent le doute en système : « Mais non, disent-ils, je n’ai absolument pas de Dieu, ni de substitut de dieu car je doute, je ne sais rien car il est impossible de savoir quoi que ce soit avec certitude. » Ne voyez-vous pas que ce « doute » devant qui tout doit s’incliner est le plus tyrannique des Dieux ? La question n’est sans doute pas « Est-ce qu’il y a un Dieu ? », mais plutôt : « Quel Dieu j’adore en fait ? »

Dans la tyrannie de ces doutes, l'année qui se terminera bientôt m'aura tout de même apporté un lot de chance incroyable. Je ne peux tout simplement pas concevoir qu'une telle chance puisse être possible sans personne pour veiller sur moi. Merci.

vendredi 16 novembre 2007

S comme dans Se plaire

Ce qui grise. Le gris justement, la zone d'ombre où s'écartent nos pieds. Cette frontière entre ce que nous devrions être, ce que nous rêvons de devenir, ce que nous serons et ce que nous sommes maintenant. Un purgatoire version sentimentalo-érotique, entre hier et demain, dans le no man's land de nos codes indéchiffrés.

Se plaire. Le geste banal plus que le reste. Le geste qui s'échappe, qui s'oublie. Le geste que tu ne sais pas qui caresse. Celui que tu fais parce que tu le fais depuis tout le temps probablement, bien avant que j'arrive pour le trouver troublant.

Ce qui effraie. Marcher sur ce fil de soie entre la peur et le désir sans savoir si je marche seule ou si tu es vraiment là près de moi. Et parfois on ne peut pas regarder trop à côté de soi parce qu'il faut avancer encore un peu, risquer de perdre pied, parce qu'en ne misant rien on ne récolte que le vide. Il faut oser un minimum, et sentir le fil ployer, c'est la condition pour gagner, oser se mouiller. Et regarder devant en t'invitant doucement à venir avec moi ne faire rien d'autre qu'être là. Se concentrer sur une chose: se plaire.

mercredi 14 novembre 2007

lundi 12 novembre 2007

Autour du bonheur

- Pour toi, c’est quoi le bonheur?
- Toi et tes questions à la Mafalda…
- Non, je suis sérieux: pour toi, c’est quoi le bonheur?
- Euh… Je ne le sais pas trop. C’est presque rien. Le bonheur, c’est... c’est quand la personne que tu aimes te dit qu’elle t’aime. C’est quand tu réussis à la faire rire. C’est quand tu la vois avoir un orgasme. C’est… C’est de revoir une amie qu’on a perdu de vue depuis longtemps. C’est un chien qui entend les pas de son maître dans l’escalier. C’est un compte de carte de crédit à zéro. C’est un mois avec trois paies. C’est un réveil-matin qui te réveille avant que tu te rendes compte que c’est samedi. C’est le rire de ton enfant. C’est quand le barman te paie un verre, comme ça, pour rien. C’est le sourire d’un beau gars que tu ne connais pas. C’est une botte de foin dans un champ par un beau jour d’automne… C’est un peu n’importe quoi. Ça dépend de ton regard, j’imagine… Et pour toi, c’est quoi Le bonheur?

- C’est avoir assez de temps avec un ami pour l’entendre énumérer ce qui le rend heureux.

- Tu vois, c’est ce que je disais; c’est presque rien et pas mal n’importe quoi...

samedi 10 novembre 2007

Drôles d'informations

Savez-vous d'où vient le mot kangourou?
Quand les anglais ont débarqué en Australie, ils ont vu un étrange animal qui sautait très haut. Ils ont alors demandé aux indigènes comment cet animal s'appelait. Ils ont répondu: Kan Ghu Ru. Les anglais ont donc adopté le mot: kangaroo pour désigner cet animal. Par contre, ce que les indigènes voulaient dire avec ce mot c'était plutôt: we don't understand you (kan ghu ru)!!!

Vous en voulez d'autres?? Regardez ce vidéo!


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Notre enfant

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.

Pour notre prochain enfant mon chéri