Lilypie 2ème anniversaire Ticker

vendredi 30 mars 2007

Pour rire

Paulette et Jeanne sont des malades qui résident dans un hôpital psychiatrique.
Un jour Paulette longe la piscine.
Elle tombe à l'eau et coule à pic.
Ni une ni deux, Jeanne saute à l'eau et va chercher Paulette au fond.
Elle la ramène à la surface.

Quand le directeur apprend l'acte héroïque de Jeanne, il décide de la laisser sortir immédiatement car il pense que si Jeanne est capable d'un tel acte, elle doit être mentalement stable. Le Directeur va lui-même annoncer cette bonne nouvelle à Jeanne. Il lui dit: j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t'apprendre.

La bonne, c'est que nous te laissons sortir de l'hôpital parce que tu as été capable d'accomplir un acte de bravoure en sauvant la vie d'une autre personne. Je crois que tu as retrouvé ton équilibre mental. La mauvaise, c'est que Paulette s'est pendue dans la buanderie avec la ceinture de sa robe de chambre. Et Jeanne de répondre au directeur : elle ne s'est pas pendue, c'est moi qui l'ai accrochée pour qu'elle sèche...

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Si j'étais: une partie du corps : une main... pour tout toucher
Un aliment : du chocolat noir
Une couleur : bleu nuit
Une heure: 20h
Un mois: juillet
Un verbe : profiter
Une époque de la vie : l'avenir
Un mot : bonheur
De quoi ne pourriez vous pas vous passer ? mon cellulaire
Ce qu'il y a sur votre tapis de souris : une grenouille Telus (umm pas la marque de mon cell)
Votre endroit préféré pour les vacances: plage-plage-plage
La chose dont vous êtes la plus fière : mes élèves
La chose dont vous êtes la moins fière : mon divorce
Votre plus grosse honte : foncer dans un miroir dans un grand magasin
Votre parfum de glace préféré : triple-guimauves-chocolat
Votre plus grand espoir : ne plus avoir à me séparer
Que se passe-t'il à minuit? les vampires sortent
Votre secret : umm... je crois en avoir assez dévoilé ces derniers temps
As-tu: déjà rentré au cinéma par la sortie de secours : oui
Pleuré pour te sortir du trouble : Oui
Ce que vous préférez de vous : mes fesses
L'endroit où vous aimeriez être en ce moment : avec lui
Votre avantage sur les autres : umm... je fonce (dans les miroirs hihi)
Le bruit qui vous agace : le réveil-matin
Un truc que j'aimerais que l'on me dise : je t'aime
Votre dernier mensonge : j'ai trop dis de vérités, m'en souviens plus ;)

Fiiiiouuu

Votre voix en dit long…

…sur votre sexualité.

À l’Université d’Albany aux Etats-Unis, des tests effectués sur des cobayes ont montré que ceux dont la voix est perçue comme "érotique" sont ceux qui ont la vie sexuelle la plus active et les mensurations les plus séduisantes.

Dans un passé très lointain, grâce à leur voix, ces personnes étaient actives sexuellement et de bons producteurs... puisqu'ils s’accouplaient dans le noir des cavernes pour le plus grand bien de l’humanité!

Hihi bonne fin de semaine à tous!!

En commun

Il paraît que Céline et Stéphane Dion ont un ancêtre en commun. Hihi j'ai pas de difficulté à le croire!

"Céline et Stéphane sont cousins de la fesse gauche : les deux Dion les plus célèbres du Québec partagent le même ancêtre, Jean du Buisson Guyon, un maître maçon normand qui a fait de la Nouvelle-France, à 42 ans, son plan B à lui..."
Si j'ai à choisir, je prends ummm... comme si c'était difficile!!

Ailleurs, ici, là-bas, peu importe...

On ne va jamais assez au fond des choses simples, on méconnaît souvent ce qui est proche. J’ai discuté avec un élève qui habite près d'une gare et qui m’a dit : "Tous les jours je vois la gare, je n’ai jamais pensé qu’à la gare il y a des trains " Dans notre tête le mot "gare" ne contient pas forcément le mot "train". Le mot "maison" n’est pas forcément une allusion à un bungalow, il peut évoquer un igloo, une caravane ou un chalet.

Quand on entend "la vie est dure" la signification n’est pas la même pour tout le monde. La vie n’apporte pas les mêmes malheurs quotidiens à un malade en proie à une thérapie douloureuse qu'à une femme mondaine dont le coiffeur a manqué sa coloration. Questions de circonstances !


Tous les mots ont des nuances que leur donnent le cœur et l’émotion. Les mots auraient-ils le sens qu’on leur prête ? Un peu. La vie est comme le mur bleu des studios de télé ; il reste bleu, mais le réalisateur y projette les images qu’il désire, tous les téléspectateurs regardent ces images et ne réalisent pas qu’ils ne regardent en définitive qu’un mur bleu.

Notre vie est un mur bleu, ce que nous voyons change avec l’humeur et avec les mots des autres.

Vous a-t-on déjà dit "va voir là-bas si j’y suis?" Les choristes le chantent en version améliorée "va sur ton chemin", Renaud le dit sans ménagement "casse-toi, tu pues ". Et puis un jour on se dit et pourquoi pas? Pourquoi ne pas aller voir là-bas.

Tous ceux qui vous ont envoyé "là-bas pour voir" ont crée votre "ailleurs" et c'est cet "ailleurs" qu’on a dans la tête et qui fait dire à ceux qui nous entourent: "laissez-le, il a la tête ailleurs".

Ailleurs le ciel est plus bleu, l’herbe plus verte, l’amour plus sincère… On dit trop aux gens "va voir ailleurs", alors ils y vont. Et "ailleurs" on leur dit "bienvenue ici".

Mais "là-bas" ou "ici", on rêve toujours d’être "ailleurs".

jeudi 29 mars 2007

Header

Je suis dans une période de grands changements avec mon divorce et la séparation des biens. Je vous annonce aussi qu'une nouvelle personne viendra habiter avec moi sous peu et achètera les parts de mon ex de la maison et des meubles... ma vie ressemble à des montagnes russes. Puisqu'on est rendu au printemps: Oui! Oui! Ça fond vite! Je crois que ma vie était tout simplement dû pour un énorme ménage!!

Il fallait bien je change aussi mon blog : le geek artistique http://geekartistique.blogspot.com/ se proposait pour créer de nouveaux header. J'ai passé ma commande: punché+bouffe+sexy! Incroyable non! Il est génial. J'aime bien mon nouveau blog comme ça, vous en pensez quoi?

lundi 26 mars 2007

Ce matin...

De sous tes paupières tu peux me voir. Dans un des coins de tes yeux, je suis là. Habillée pour le travail, la tête dans les nuages, la réalité de ce qui se passe plus ou moins masquée.

Je voudrais rester. Tu voudrais je reste.

Tu voudrais que mes doigts tracent doucement des arabesques sur tes épaules, sinuant ensuite dans tes cheveux pour enfin rejoindre les côtés de ton visage. Pour t’attirer doucement vers moi, baisers tels des battements d’ailes de papillons dans cet univers qu’est ton cou, jusqu’à ce que nos lèvres s’unissent, lentement, passionnément, intensément, t’attirant à l’intérieur de moi, amarrant ton esprit au mien.

Tu voudrais que je te tienne dans mes bras alors que nous nous embrassons pour toujours. Que je t’entraîne vers notre nid, le souffle de ma respiration au creux de tes oreilles, nos coeurs battant de plus en plus rapidement. Que mes mains se glissent sous les draps, pour ensuite explorer ton dos. Que le dos de mes doigts rencontrent ton ventre puis s’élèvent afin d’apprécier la carure de tes épaules, redescendant ensuite de nouveau vers la chaleur de tes reins.

Tu voudrais que je me libère de ces vêtements, détachant chacun des boutons lentement, exposant petit à petit mon corps frémissant à l’air autour de nous. Révélant le satiné de ma peau. Que j’aie envie de toi. Que je fasse glisser les draps pour ensuite caresser tes fesses, les enserrant dans des mains brûlantes de désir.

Tu voudrais alors que je découvre l’intérieur de tes cuisses que ma main puisse emprisonner l’ampleur de ton excitation.

Tu voudrais l’atteinte de notre délice simultanée. Le soupir d’extase harmonisé. Les crispations et les vagues de chaleur indissociées.

Tu voudrais pouvoir crier au monde entier le bonheur de ces communions, alors que nous adopterions une position où nous serions collés, soudés, silencieux et bienheureux, épuisés mais comblés.

Amoureux dans tous les sens du terme.

C’est ce que tu voudrais.

Mais pour l’instant je dois quitter. Alors je pars.

Mais ne laisse pas tout cela te distraire. Trop.

Car ce n’est que léger contretemps.

Alors à bientôt…

Unblock

http://unbl0ck.com/

Fini les sites bloqués au travail ou à l'école.

Logo


Soit ils voulaient attirer l'attention, soit ils sont tout simplement aveugles...

Entre ciel et terre

Entre ciel et terre,
emportée par la vague,
me voilà coque fragile lestée de tendresse,
cabotant entre les reliefs.
Déposant sur chaque cap,
entre chaque anse mes désirs brûlants.
Entre les îlots, un ouragan se déchaîne ,
archipels d’instants heureux.
Apaisée dans les draps du ciel,
je navigue abandonnée à
l’imprévu d’un geste inventé.
Entre mer et ciel,
l’espace qui m’entoure,
cette poussière lumineuse
des nuages, c’est toi.

Conte chinois


"Une haute montagne empêchait par son ombre, le village de recevoir les rayons de soleil. Les enfants grandissaient, rachitiques. Un matin les villageois virent le plus ancien marcher dans la rue, tenant une cuillère en porcelaine.
-Où vas-tu?
-Je vais à la montagne.
-Pour quoi faire ?
-Pour l’enlever de là.
-Avec quoi?
-Avec cette cuillère.
Les villageois éclatèrent de rire.
-Tu ne pourras jamais !
Le vieux répondit: -Je le sais: jamais je ne pourrai. Mais quelqu’un doit commencer."

mercredi 21 mars 2007

Nouvelle

Bonjour à tous,

voilà une nouvelle qui sera probablement surprenante pour la plupart. Je ne vais vous en parler qu'un peu pour le moment. Par respect pour la personne. Vous en saurez plus un peu plus tard. Et voilà: j'ai demandé le divorce et nous devons régler l'achat récent d'une maison. Pas évident. Je serai probablement un peu moins active sur ce blog pour quelques temps, beaucoup de choses à régler.
Aucune image ne m'inspire pour ce texte, sauf celle-ci: un nouveau voyage qui commence.

lundi 19 mars 2007

Ça s'en vient


Pour atteindre les étoiles...

Trop tard

C’est trop tard pour verser des larmes,
Maintenant qu’ils ne sont plus là.
Trop tard, retenez vos larmes.
Trop tard, ils ne les verront pas
Car c’est du temps de leur vivant
Qu’il faut aimer ceux que l’on aime,
Car c’est du temps de leur vivant
Qu’il faut donner à ceux qu’on aime.
Ils sont couchés dessous la terre
Dans leurs maisons froides et nues
Où n’entrera plus la lumière,
Où plus rien ne pénètre plus.

Que feront-ils de tant de fleurs,
Maintenant qu’ils ne sont plus là ?
Que feront-ils de tant de fleurs,
De tant de fleurs à la fois ?
Alliez-vous leur porter des roses
Du temps qu’ils étaient encore là ?
Alliez-vous leur porter des roses ?
Ils auraient préféré, je crois
Que vous sachiez dire je t’aime,
Que vous leur disiez plus souvent,
Ils auraient voulu qu’on les aime
Du temps, du temps de leur vivant.

Les voilà comme des statues
Dans le froid jardin du silence
Où les oiseaux ne chantent plus,
Où plus rien n’a plus d’importance.
Plus jamais ne verront la mer,
Plus jamais le soir qui se penche,
Les grandes forêts en hiver,
L’automne rousse dans les branches,
Mais nous n’avons que des regrets,
Mais nous n’avons que des remords,
Mais ils ne le sauront jamais.
Ils n’entendent plus, c’est trop tard,
Trop tard, trop tard…

Trop tard pour offrir des roses
Trop tard pour souhaiter bon anniversaire
Trop tard pour dire "tu me manques"
Pas trop tard pour te dire: "je t’aime".

dimanche 18 mars 2007

Umm une fraise

J'ai juste le goût de dire que je suis heureuse en ce moment. Même très heureuse. Ça fais du bien.

Tiens... tout plein de lait pour toi et moi je suis la fraise hihi

samedi 17 mars 2007

Je te promet

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces


Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches

Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureuse si tu n'as plus d'espoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore

Et même si ce n'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écris à la craie
On fait bien des grands feu en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir

Et même si ce n'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute le nuit mais quelques heures ...

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces...

Conjuguons

Envie de crier JE t'aime

Envie de croire que TU m'aimes

Envie de rêver qu'IL m'aime

Envie d'hurler nous NOUS aimons

Envie d'espérer que vous VOUS aimez

Envie d'entendre dire qu'ILS s'aiment

Showgirl?

J’ai lu quelque part - je ne sais plus où - que pour moi, l’acte serait une performance, une occasion de me donner en spectacle. Après en avoir ri pendant une demi heure, ça m’a sérieusement trotté dans l’esprit. J’ai cette envie, ce besoin de savoir que je resterai l’une de ces histoires dont l’autre se souviendra. She is/was hot que j’aimerais entendre de moi si j’étais un petit oiseau pour écouter les conversations d’hommes à hommes. Une reconnaissance que je peux bien performer comme s’il y avait compétition avec celles d’avant. J’ai envie de croire que je peux être dans l’esprit masculin aussi amusante que Jenna. L’industrie a toujours eu ce quelque chose de séduisant. Et dans ma vie, je n’y ai pas été assez près pour tuer le mythe. Je veux être une star chez moi. Même après des mois. Je voudrais ne jamais avoir de mèches de travers et être capable de réinventer notre vie à chaque fois. Je voudrais avoir une boîte à musique intégrée à mon corps qui fait partir une chanson au moment opportun. Sentir, voir que je peux encore faire perdre la tête. Percevoir ce sentiment de retenue impossible dans les yeux de l’autre... Mais j’oublie le jeu dans l’instant présent. Je me concentre que sur les sens les plus sollicités. Je dois réapprendre à apprivoiser le temps et son impact physique. Avoir l’aisance et l’assurance que j’avais... Remonter sur scène sur invitation seulement. Un show à guichet fermé avec des applaudissements enregistrés à la fin d’une chanson que je prendrais pour les miens.

vendredi 16 mars 2007

I walked away

I took a hammer to these walls
Dragged the memories down the hall
Packed my bags and walked away
There was nothing to say
And when I slammed, the front door shut
A lot of other’s opened up
So did my eyes so I could see
That you never were the best for me

I used to think
We had it all
Then one day we hit a wall
I had hoped you were the one
Where's my dream, where has it gone

Now, I'll take the chance and roll the dice.
Or I might miss out the love of my life
I can't explain, can't comprehend
The world can reach this very end

All my focus is on ...(?)...
The way he moves
he finds his groove
There's nothing left to do but
Tell the world the truth
Cause there's now way out
I love him
I feel him

I look at you, I bite my tongue
I dont know why or where im coming from
I will forever feel close, even if i'm gone
We will always be in the rain
no more searching for the sun

jeudi 15 mars 2007

Sexe et pouvoir

Deux courants en politique: la première qui est de se taper tout ce qui bouge et de taper sur tout ce qui bouge. La deuxième qui est d’utiliser les écarts de ses confrères à des fins politiques.

Sexe et pouvoir, sexe et politique vont de pair. Pour les politiciens les choses sont simples : ils veulent être aimés, partout et tout le temps, par leurs électeurs, comme par leurs partenaires potentiels. Sans doute ce que l’on appelle le "corps" électoral.

Pourquoi cette frénésie? Le pouvoir ça excite! C’est déjà vrai chez les singes où le mâle dominant se tape toutes les femelles. C’est que la séduction ne passe pas par le physique, sinon il n’y en aurait que pour… je vous laisse choisir. Plus que l’image, ce qui compte, c’est la parole, ça rend les autres désirants. Celui qui a le pouvoir incarne la ténacité, la volonté, le courage, des vertus cardinales du désir. Un homme de désir, on l’envie pour son désir, pas parce qu’il se tape tout le monde.

Mais je me pose la question quand est-il des femmes en politique, exercent-elles le même pouvoir ? Comment réagissent les hommes en face d’elles ? Sont-ils tétanisés ou désirants ? À moins que ce ne soit l’image de la mère toute puissante qui prenne l’ascendant? Je me pose réellement la question, avez-vous des réponses ?

Interdits

Pendant très longtemps, respectueuse de la loi, des lois, c’est-à-dire de tout ce que l’on m’avait appris, inculqué, je m’interdisais par devoir de braver les interdits.

Et puis j’ai essayé, j’aimais aller à contre-courant, emprunter les sens interdits au réel comme au figuré…


Le temps passant, je n’en ai plus éprouvé ce besoin, je n’avais plus à me prouver à moi-même ce dont j’étais capable. Les interdits les plus forts sont ceux que je me suis imposés, il faut parfois du temps pour les déconstruire et acquérir sa liberté, la vraie, celle qui est intérieure. Plus j’avance en âge, plus je me permets d’être libre, mais il y a encore du boulot…

Aujourd’hui, le besoin s’est transformé en désir et je les savoure ces interdits dans tous les sens.

mardi 13 mars 2007

Alchimie

“Quand je suis triste, je pense à vous, comme l’hiver on pense au soleil,et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l’ombre.”
Victor Hugo

La passion vous tombe dessus, par surprise, au moment où on ne l’attend pas ou plus. Elle emporte tout sur son passage, nous laisse ravis et pantois, enthousiastes et désespérés, suspendus au fil de la moindre de ses manifestations. Même partie, elle reste nichée dans notre mémoire comme un virus dormant. N’attendant qu’une nouvelle occasion pour se réveiller.

Mouvements du cœur, du corps souffrant ou riant, alchimie secrète des émotions. Plus forte que l’évidence des jours, l’emportement d’une croyance, l’aperçu d’éternité. Quête, voyage, rêve, fantasme, flamboiement, peu importe, passion, porteuse d’un moi plus grand, ouverte sur des enchantements.
Quelle est votre passion?

Progrès

Vous connaissez cette tendance qui veut que nos contemporains s’obstinent à tout vouloir améliorer, à tout simplifier, rendre la vie plus facile et confortable qu’ils disent. Un exemple: c’est certain que c’est pratique de pouvoir programmer la cafétière pour que la préparation de la veille ne se change en mixture qu’au lever le lendemain. Pour sauver du temps le matin bien sûr... Alors tu prends 5 minutes de ton temps du soir pour sauver 5 minutes de ton temps du matin. Oui, il y a un certain progrès...

L’espérance de vie des contemporains "industrialisés" augmente d’année en année, la médecine progresse. Elle peut nous tenir en vie plus longtemps la médecine, à défaut d’en santé. Tant pis pour ceux qui sont fatigués ou qui ont mal partout depuis si longtemps, il faut des sous pour pouvoir continuer la recherche, pour progresser, pour soulager encore mieux et encore plus longtemps les maux des contemporains.

Et puis tous ces merveilleux gadgets à notre portée maintenant, les téléviseurs plasma, caméras numériques, voitures avec ceinture qui s’installe toute seule autour de nos épaules lorsqu’on s’y asseoit. Du gros morceau de vinyle avec sillons pour écouter de la musique, on a progressé vers la toute petite boîte de plastique et de silice pouvant contenir des milliers de chansons à écouter avec des petites suces dans les oreilles. Chacun dans son monde, les yeux dans son propre vague, comme si la vie avait toujours été comme ça.

L’eau dans des bouteilles de plastique, le repas congelé en spécial une fois par mois au supermarché, les yogourts qui reproduisent les conditions de vie sur terre d’il y a des millions d’années. Les boissons qui te changent en gros paquet de nerfs lorsque tu veux rester éveillé, les sushis qui font du bien à ta conscience lorsque tu as mangé une poutine la veille, les morceaux de chocolat avec du caramel à l’intérieur qu’on se demande comment ils ont bien pu faire et même le porc qu’on peut maintenant manger rosé parce que l’élevage est mieux contrôlé. Et naturellement le papier pour t’essuyer quand tout cela est digéré qui est maintenant plus doux, plus absorbant, tellement plus blanc que même les petits chatons veulent bien jouer dedans.

Rendue ici, je n’ai aucune idée à savoir comment je vais continuer ce texte. Je me suis perdu en chemin, j’ai oublié le message que je voulais livrer. Je me relis et réalise qu’il est bizarre ce texte, comme sans suite logique, errant un peu partout sans vraiment avoir de conclusion à apporter. Comme le progrès tiens, comme toutes ces choses plus ou moins banales qui ne mènent nulle par...

CH

dimanche 11 mars 2007

Don't stop this train

Plus le temps passe, plus ce train semble aller plus vite, plus la conscience de la destination s’éveille, plus le paysage qui défile prend une nouvelle dimension. Le réflexe de sortir la tête par la fenêtre pour humer l’air et profiter du panorama est de plus en plus fort. Profiter de Sa Vie. Celle qui de secondes en secondes en vient à prendre de plus en plus de valeur. Celle qui concède à la paresse de pouvoir reporter au lendemain, mais qui devient moins permissive. On accorde plus d’importance aux moments de bonheur. À leur recherche ou leur création aussi. Il y a moins d’errance, on lit mieux les étoiles.

Même si le train poursuit sa route avec nous à son bord, il faut se considérer comme voyageant en première classe. Certaines personnes sautent en-bas du train avant la destination finale, car elles ne peuvent entrevoir le beau voyage devant elles. Elles ont l'impression que l'issue ne peut être que terrible, comme une collision inévitable. Le défi ? De gare en gare, s'arrêter un instant et refuser la facilité. Accepter de changer de direction, quitte à retourner d'où on vient, parce que le paysage nous convenait mieux. Sauter dans un TGV, l'espace d'une distance, pour nous rapprocher d'un futur désiré.

Le train va vite, pas mal vite, j'espère que tu ne sauteras pas par peur d'une collision.

mardi 6 mars 2007

Vacances

Je m'en vais en vacances!

Vous qui vous pointez le nez à ma fenêtre comme des curieux à tous les jours, vous qui laissez votre propre trace dans la buée de ma fenêtre. Vous savez si bien tracer de jolis dessins qui me réconfortent avec l'art de l'amitié si virtuelle soit elle. J'imagine très bien vos index fignoler une fleur juste pour me saluer ou même seulement écrire votre prénom juste pour barbouiller. Une fenêtre sur votre monde autant que le mien, une fenêtre sans toile ni rideaux qui cacheraient peut-être une parcelle du bonheur que vous m'apportez sans même le savoir...

Je vous salue jusqu'à mon retour où je pourrai peut-être vous retrouver, le nez collé à ma fenêtre, un sourire de bienvenue en coin...

Lettre d'une mère à son fils dans l'armée

Cher fils,

Je prends ma plume pour t'écrire au crayon car le chat a renversé le pot d'encre. Nous allons tous bien depuis que le docteur est venu, sauf une vache qui est morte. Mais ta cousine Henriette est bien malade. Elle a attrapé un vieux russe de grippe asiatique et elle est tombée dans une crise de pepsi.

Je dois t'avouer que depuis que tu es parti dans l'armée, cher enfant, on s'aperçoit tous de l'absence de ta présence... Essaie de faire un bon soldat comme ton père qui a eu 4 blessures; une à la guerre, l'autre à la fesse, une troisième à l'improviste et la dernière à bout portant.

Je t'annonce le mariage de ton oncle Philibert avec cette dame qui nous a tant fait rire à l'enterrement de ta cousine Alphonsine.

Fais bien attention à toi. Les cochons crèvent tous en ce moment. Ton ami Polycarpe est lui aussi bien malade. Le vétérinaire du village est débordé en ce moment. Il y aura une fête en ville et il y aura des courses d'ânes. Monsieur le maire regrette que tu sois présentement dans l'armée. Tu aurais sûrement gagné un prix.

Si tes chausettes sont trouées, envoie-moi les trous pour que je les répare. Je t'envoie la chemise neuve que j'ai faite dans le vieux pantalon de ton père. Quand elle sera usée, redonne-la moi pour que j'en fasse une neuve à ton jeune frère qui n'a plus de devant...

La vache a eu un veau qui est bien portant. Le petit va toujours à l'école.

Si tu n'as pas le temps pour me répondre, écris-moi pour me le dire car je sais que vous êtes bien occupés dans l'armée. Surtout de fait pas d'imprudences et si tu tombes malade, demande la permission à ton chef de venir mourir à la maison. Ça me ferais tant plaisir...

Ta mère qui tire en ce moment les vaches en pensant à toi.

Maman

Pour se changer les idées

Un macho typique épouse une très belle femme et après le mariage il lui donne ses règlements : Je serai à la maison quand je le voudrai bien. Je veux un bon dîner sur la table à moins que je ne téléphone pour dire que je n’y serai pas pour dîner. J’irai à la chasse, pêche, me saoulerai et jouerai aux cartes avec mes chums et ne veux pas de chicanes à ce sujet.
As-tu des commentaires?
Sa nouvelle épouse dit : « Non, ça me convient. Je veux seulement que tu saches qu’il y aura du sexe à 19 heures, tous les soirs, que tu y sois ou pas… »

Quelle femme brillante!!!

Un mari et sa femme avaient une querelle acidulée le jour de leur 40e anniversaire de mariage.
"Quand tu mourras, je mettrai sur ta pierre tombale : Ici repose ma femme, toujours aussi froide"
Ah oui? Dit-elle.
"Quand tu mourras, je mettrai sur la tienne : Ici repose mon mari, enfin raide"

Un médecin et sa femme ont une grosse discussion qui tourne au vinaigre au déjeuner. Le mari se lève enragé et dit : « T’es même pas bonne au lit » et sort de la maison en coup de vent. Après quelque temps, il réalise qu’il y est allé trop fort et l’appelle pour s’excuser.
Elle répond après plusieurs sonneries et l’homme irrité lui dit : Pourquoi as-tu tant tardé à répondre?
Elle dit : « J’étais au lit. »
« Que fais-tu au lit si tôt ? »
« Je voulais une deuxième opinion »

Un homme a 6 enfants et est très fier de cet exploit. Il est si fier de lui, qu’il commence à appeler sa femme « mère de six » malgré ses objections. Un soir alors qu’ils sont à un party. L’homme décide qu’il est temps de quitter la soirée et apercevant sa femme, il crie à tue-tête :
« Il est temps de rentrer à la maison mère de six »
Irritée par son manque de discrétion, elle lui lance :
« Je suis prête… père de quatre… »

Tiens toi!

Le mur

Le mur de solitude que nous édifions quand la souffrance s'est répandue en nous comme du venin dans nos veines est une carapace que l'on endosse pour éviter le regard du monde extérieur, comme si ce que nous projettions en de tels moments était tellement laid qu'on risquerait de faire peur... J'ai tendance à me cacher derrière ce mur quand ça fait trop mal en-dedans. La solitude devient alors une amie rassurante, une amie qui me permet de voir les choses à ma façon, à mon rythme sans devoir plaire à qui que ce soit. Alors, le silence devient mon doux réconfort, mon flot de plénitude envahissant mon âme et me procurant le calme, ce calme qui apaise. Les solutions ont tendance à s'exposer dans de tels moments sinon, et bien le calme que me procure cette solitude me fait du bien. Ça fait fuire l'angoisse qui prend trop de place en-dedans... l'angoisse de ne pas être à la hauteur.

lundi 5 mars 2007

Are you drunk?

Un gars ou une fille?

Contente d'être une fille?

-Nous ne devenons pas chauve
-Nous avons notre journée internationnale
-Nous pouvons porter aussi bien du rose que du bleu
-Nous savons toujours que notre enfant est de nous
-Nous avons priorité dans les naufrages et les prises d'otages
-Si on nous trahie nous sommes une victime, si nous trahissons, il était un con
-La femme du président est la Première Dame, le mari de la présidente est...?
-Ne jamais avoir à porter de cravates
-Pouvoir avoir plusieurs orgasmes de suite
-Pouvoir simuler l'orgasme
-Pouvoir différencier plus de 5 couleurs
-Être capable de pleurer sur commande (ça nettoie)
-Pouvoir porter des sous-vêtements à 100$
-Avoir une bonne raison d'être de mauvaise humeur une fois par mois
-Être capable de faire plusieurs choses en même temps
-Pouvoir prendre nos amies par le cou, les embrasser et les coller sans être taxée d'homosexualité
-Chanter dans un séchoir à cheveux et que tes chums trouvent ça cute
-Voir une araignée et crier : ''Aaaaaaaaaa Aaaaaaaaa une grosse bibitte !!!''
-Se faire draguer en marchant sur la rue
-Écouter le même film 150 fois et trouver ça encore bon
-Mettre un chandail de hockey juste avec des petites culottes et être sexy


Content d'être un gars?

-Pouvoir être Premier Ministre
-Pouvoir porter un t-shirt blanc dans les glissades d’eau
-Se foutre totalement que les autres remarquent ta nouvelle coupe de cheveux
-Même travail…mieux payé
-Les rides donnent un look
-Ne pas se faire regarder la poitrine lors d'une conversation
-Les souliers neufs ne maganent pas les pieds
-Les amis qui ne demanderont jamais : "Alors, tu as remarqué quelque chose de différent?"
-Une seule humeur, tout le temps…
-Être capable de parler de chars d’assaut
-Avoir besoin seulement d’une valise pour partir en vacances pour une semaine
-Ouvrir les pots de confiture tout seul
-Être capable de tuer sa propre nourriture
-Seulement besoin de payer 10$ pour un paquet de trois bobettes
-Tout sur le visage est de sa couleur originale
-Être capable de ne rien dire en étant passager dans une voiture
-Avoir bien assez de trois paires de souliers
-Regarder la télé en silence pendant des heures sans se demander si la personne à côté est fâchée
-Pas besoin de connaître le nom de plus de cinq couleurs
-Pas besoin de se demander de quel côté il faut tourner une visse pour qu’elle entre
-Pouvoir commander une pizza sans se demander quoi manger pendant deux heures
-Ne pas voir les mauvais plis sur les vêtements
-Porter le même genre de coupe de cheveux pendant une dizaine d’années
-S’arranger les ongles avec un petit canif
-Avoir le choix de se faire pousser une moustache ou non
-Regarder les filles sans qu'elles se sentent jugées

Vous en avez d'autres?

Life goes on


On verra bien ce qui se passera et peut importe le choix... life goes on

Shadows

In the shadows that tear up this heart of mine
Tears are all I seem to find
I just cannot get it right
Just wish someone could hold me tight


In the shadows twisting up my brain
All I can feel are sorrow and pain
I can only scream in silence
When I long for your presence

In the shadows floating in my veins
I am about to faint in my own stains
Looking at my own crimson blood
Through the glass of my life without a God

In the shadows moving all around
I just have never found
What I prayed for all this time
My hands are now bound and tied

In these shadows I will drown
Knowing I can never be found
As I will loose my fragile soul
While I’ve lost all control

dimanche 4 mars 2007

Pas payant

Y a des jours où tu réalises que tu as beau avoir fait tout ce qu'il faut, bien comme il faut, une étape après l'autre, t'es restée calme dans la tempête, tu as joué le jeu de manière méthodique, rationnelle, t'es restée forte, brave, courageuse, et puis là t'attends ton pay-off qui n'arrive juste pas. C'est pas payant pentoute d'être logique dans la vie.

Eh bien là, la fille sage et raisonnable, elle a reçu son avis d'expulsion et elle est en train de faire ses boîtes. Pour un bon bout de temps. Je coupe les ponts avec elle, je ne suis plus capable de la sentir. Advienne que pourra, je vais prendre les risques et voir ce qui peut en découler.

samedi 3 mars 2007

Dans le temps...

En 1915, voici les réglements auquels devaient se soumettre les institutrices québécoises:

1- Vous ne devez pas vous marier pendant la durée de votre contrat.

2- Vous ne devez pas être vue en compagnie d'hommes.

3- Vous devez être disponible, chez vous, entre 8h du soir et 6h du matin, à moins d'être appelée à l'extérieur pour une tâche rattachée à l'école.

4- Vous ne devez pas flâner en ville dans des lieux publics.

5- Vous devez porter au moins deux jupons.

6- Vous devez entretenir l'école, balayer les planchers au moins une fois par jour, laver et brosser le plancher au moins une fois par semaine, nettoyer les tableaux au moins une fois par jour et allumer le feu dès 7h du matin, de façon à ce que la salle de classe soit chauffée à 8h.

7- Vous ne devez pas voyager à l'extérieur des limites de la ville à moins d'avoir la permission du président du Conseil des commissaires.

8- Vous ne devez pas vous promener en voiture avec un homme, à moins qu'il ne soit votre père ou votre frère.

9- Vous ne devez pas fumer.

10- Vous ne devez pas porter des couleurs vives.

11- Vous ne devez, en aucun cas, vous teindre les cheveux.

12- Vos robes ne doivent pas être plus courtes que deux pouces au-dessus de la cheville.

Atteindre l'impossible

Ce jour-là il neigeait. Elle ne put s’empêcher de penser à lui, d’ailleurs elle n’avait aucune envie de ne pas penser à lui. Elle rêvait, il était devenu le personnage principal de l'histoire qu’elle était en train d’écrire, un mélange de fiction et de réel qui laissait libre cours d’imaginer ce qu’ils avaient envie. Il l’aidait par ses mots à retrouver quelque chose qui n’était pas inconnu mais enfoui, une empreinte profonde qu’autre chose avait recouverte mais pas effacée. Ce n’était pas une simple sensation d’ordre sexuel, même si ça l’était aussi, mais en lui faisant l’amour, il lui a rendu ce qui est semblable et ce qui est unique, il lui a rendu son identité. Ce qui est commun à tout le monde et pourtant n’est qu’à soi.

De rendre en mots, que tu ne liras sans doute pas, ce que ton existence, par elle seule m’apporte... Grâce à toi je m’approche des limites possibles, au point d’imaginer parfois de la franchir. Je mesure ce temps autrement, de tout mon corps. Je découvre de quoi je peux être capable, autant dire de tout. Désirs, croyances ou conduites que je trouvais insensées chez les autres. À ton insu tu me relies davantage au monde.

Je n’ai pas l’intention de chercher dans mon histoire lointaine ou récente qui m’a influencée depuis l’enfance, je ne veux pas me l’expliquer. Pourtant la passion est la réalité la plus violente qui soit et la moins explicable. L’éclat de tes yeux, ce moment de la délivrance, pas de la fusion, deux, toi et moi, mais libres et ensembles, reliés à rien qu’à la grâce d’être là. Y plonger comme dans un bain de mer qui fouette le sang.

Quand j’étais enfant le luxe pour moi c’était les manteaux de fourrure que portait ma mère, les robes longues et les villas en bord de mer. Maintenant il me semble que c’est aussi de pouvoir vivre une passion.

Mur des "je t'aime"


En toutes les langues, de toutes les manières possibles... Je t'aime

jeudi 1 mars 2007

Relâche

Je suis fatiguée. Telllllllement fatiguée, soupirs…

Je croyais que c’était causé par le manque de vitamines ou de soleil, mais non, c’est autre chose. Et je crois que j’ai trouvé pourquoi.

La population canadienne est de 33M d’individus. De ce nombre, 14.3M sont retraités. Il en reste 18.7M pour travailler. Mail il y en a 11.7M qui vont à l’école… Il n’en reste donc que 7M pour travailler. Il y a 3.2M de fonctionnaires de toutes sortes alors 3.8M pourraient vraiment dire qu’ils travaillent. On dit que 1.7M de canadiens en âge de travailler sont sur l’aide sociale. On est rendu à 2.1M… L’Armée Canadienne est composée de .7M de fiers de vivre. 1.4M… Les statistiques démontrent que 1.1M de canadiens recoivent des prestations d’assurance-chômage. 300,000 … Il y a 200,000 adultes hospitalisés. Reste 100,000 travailleurs. Mais 99,998 fréquentent les prisons alors il n’en reste plus que deux. Toi et moi.

Et toi tu es en train de me lire…

Ca ne va pas bien hein?

C'est la relâche bientôt...pause...

Je termine mon contrat actuel demain, je ne verrai plus mes élèves :( :( et j'en recommence un nouveau, nouveaux élèves, nouvelle école, nouveau, nouveau au retour des vacances. Je suis mieux d'être top shape!
**Youhou!!! Finalement je reste dans la classe ou je suis présentement...fiou**

Fabuleusement pour toi

Merveilleusement nu. Comme il se doit. Parce qu’il est beau ainsi. Parce que je l’aime ainsi. Et puis parce que si la nature l’a gâté d’autant de sublimités, il devait bien y avoir une raison à cette réussite. Et cette raison c’est l’amour que j’éprouve pour lui. Parce que sa sublimité est merveilleuse.

Je le regarde dormir, plus rien ne trahit notre étreinte, que du calme et de la quiétude dans ce repos qu’il illumine. Comme il est beau. Comme peu de mots me viennent à l’esprit pour décrire l’enchantement que j’éprouve à l’admirer ainsi.

Impossible d’imaginer que la moindre dégradation causée par les années puisse avoir emprise sur lui à partir de maintenant. Je le souhaiterais statufié, immortel à jamais, tel qu’il est, à cet instant présent. Lui procurerais un environnement dans lequel rien ne pourrait altérer son éclat, l’harmonie de son être. Je nous voudrais éternels.

Fabuleusement nu... Comme dans fabulation? Non, comme dans merveilleux, comme dans extraordinaire. Parce que comme dans fabulation... il ne serait pas réel. Et qu’au bout de mes doigts il l’est tellement…

Éphémère

Je me suis réincarnée souvent, en plusieurs êtres et choses. Lors de ma toute première vie, si mes souvenirs sont exacts, j’étais un canard. Mais j’ai cessé d’exister sous cette forme lorsqu’un loup m’a mangé. Comme dans Pierre et le loup mais avec personne pour me sauver. Par la suite je me souviens d’avoir été un saule pleureur qu’on a coupé parce que mes racines étaient rendues trop près d’une maison. Je m’y croyais la bienvenue. Ensuite un cheval de course mort d’une overdose de stéroïde anabolisant. Je me souviens d’avoir tellement souffert à force d’avoir les testicules qui frottaient à terre à cause de tout ces testostérones qu’on me donnait. Sous la forme aussi d’un cerf-volant dont la ficelle a cassé, d’une bille perdue à jamais entre deux roches, d’une maison hantée démolie parce que j’étais trop spookie. J’ai aussi été un bol de gruau dévoré par un chien vu que son maître ne m’aimait pas sans sirop d’érable, une toux détruite à coups de doses de champignons brevetés, une chanson dont on s’est lassé et même un éclair happé par le paratonnerre d’une église. Ont suivis une lettre d’amour, une flatulence de doberman, un coton-tige négligemment jeté à la toilette, une brillante performance d’un pianiste reconnu, une idée presque géniale mais jamais écoutée, un écho...

Présentement je ne suis qu’une erreurrrrr de frappe pas encore corrigée. C’est vous les chanceux, je peux encore vous en parler…