Attention, ce billet peut offenser certains (ou certaines) lecteurs (trices). Alors, yeux chastes et purs, veuillez prendre en considération cette introduction.Je m’avance en terrain glissant, et j’y avance rapidement, droit au but, sans aucun remords ni regrets. Le corps humain étant utilisé à toutes les sauces sert de média génial à toutes agaces en chaleur. Depuis la révolution des femmes à se faire entendre et reconnaître en tant que partie intégrante de la société, à tenter d’atteindre l’égalité, le droit de vote, l’accès aux métiers dit " masculins ", nous en sommes là.
Femmes de petites vertus, (j’inclus aussi les hommes chaud-lapins) sillonnant l’internet, à jambes ouvertes 24/7, c’est à vous que je parle. Ça me laisse un goût amer en bouche, à force de voir à quel point vous vous exposez ainsi. Je ne peux pas croire qu’une femme choisi de n’être qu’un bout de chair. Qu’elle choisi de n’être vue que comme un entrejambe. Un vide-poches. Un condom humain. Et tout cela avec joie! Bravo! On rétrograde. Et pire, je ne crois pas que la femme ne fût jamais autant un objet, du moins volontairement.
Et les hommes, vous êtes des prédateurs, cherchant inlassablement votre proie. Le tombeur qui veut bien tomber. Je le comprends. Personne n’est fait de bois. Surtout devant un menu si largement offert, et gratuit. Qui ne refuserais pas, ne se laisserais pas tenter? Nous sommes tous agaces. Tous et chacuns. Hommes et femmes. Mais il me semble y avoir une limite. Un point de non retour. Publiquement du moins. Oui, c’est mon choix de ne pas aimer. Entièrement d’accord.
Mais qui y est attiré? Des hommes qui sont à la mesure des paroles des filles. Paroles d’agaces. Parce qu’entendons nous, la fille qui dit toutes ces saloperies n’est pas capable d’en réaliser le 1/10ième en vrai. Et l’homme qui vous réponds ne bandera fort probablement pas et n'a aucune idée d'où est votre point g et semble penser que le clitoris n'est qu'un replis de peau. Ou mieux, il vient en 30 secondes, top chrono, en vous suant dessus.
Je n’aurais jamais pensé tomber sur autant de blog remplit de dégueulasseries. À outrance. À excès. Ça me décourage. Et moi qui croyais tomber sur des perles de style. Erreur. Wrong answer. Et pourtant, vous lisez mes propres propos salés, mes textes sensuels, mes pensées tordues. Mais jamais de là à aller aussi bas. Et surtout, pas à excès ni à outrance, ouvertement, devant le vu et le su de tous. Les emails, ça ne vous dis pas? Une session de chat de sexe hardcore, vous et votre partenaire, en privé? Non?
Moi qui me croyais bien à l’aise dans ma sexualité, qui ne se gêne pas pour en parler, qui s’assume en tant que perverse et qui a vécu des tas d’aventure. Je ne suis absolument pas mal à l’aise de tout cela. Je pourrais vous raconter mes baises les plus torrides en longs et en large, à vous faire bander si dur messieurs, que vous en exploseriez dans vos boxers, croyez-moi. Je ne me cache de rien, mes propos en témoigne. Dans mes mots, vous pouvez lire tout ce que mon corps au sang chaud a à vous dire. Et je répond aussi, parce que oui, ça me plaîs. Donc oui, je suis une agace. Mais une agace qui va au bout de ce qu’elle dit. Et qui garde quand même un certain décorum. Et loin de moi l’idée de montrer de moi seulement cette facette. Vous en savez tant maintenant.
D’être une bête au lit est une chose, mais ceci n’est qu’une infime partie de moi ;) infime. Mais ceux et surtout celles qui ne parlent que de ça, oui, vous m’écœurez. Parce que c’est bien elles qui partent le bal, et eux suivent, en petit chien assoiffé. Et que d’illusions brisées, quand on croit voir en une personne un tant sois peu de bon sang, une éthique, un peu de culture, pouvoir tomber aussi bas, encore à outrance. Que dès lors, on comprends que malheureusement, ils tombent tous dans le panneau, dans cette toile d’araignée bien ficelée. Déçu de voir des gens à prime abord si intelligents, tellement impliqués à tenter de répondre la plus grosse cochonnerie, que c’en est presqu’un concours. Et de courrir 10 lapins à la fois, en croyant ne pas être lu par les autres. Pathétique.
Je vous avais averti que ce billet était dur. Il l’est. Et je l’assume. En tant qu’agace modérée. Désilusionnée. Merci de m'avoir lu!
Un petit garçon cherche dans le parc. Et une petite fille vient lui parler ...
