Lilypie 2ème anniversaire Ticker

lundi 23 juillet 2007

Notre histoire

Salut mon amour,

je t'écris une lettre qui te parle de nous, de ce que j'ai ressentis pour toi dès le début, de mes joies, mes craintes et de mes angoisses. C'est ma version de notre histoire, peut-être que j'aurai un jour ta version vue par ton coeur. Et je t'écris avec des phrases pleines d'amour, sans rien te cacher, en dévoilant tout, pour que tu saches tout de nous, de moi. Tellement de choses auraient pu nous séparer! L’amour est une île perdue dans un vaste monde que découvrent, parfois ou jamais, les amants. C’est ainsi qu'est né notre amour...

Les sites de rencontre sont parfois plein de surprises. J'en ai découverte une de taille un certain jour. Je n'avais aucune description de mon physique, ni de mes goûts et aucune photo et tu m'as accepté dans tes contacts... Wow un beau gars avec un beau "body". La première conversation qu'on a eu, tu as commencé par : "aimes-tu les poissons rouges?" À ce moment, plusieurs filles auraient abandonné!!! Mais je revenais de voyage et j'avais nagé avec des poissons bleus...quelle coïncidence.

La première fois qu'on s'est vu, je n'avais aucune attente. J'y suis allée sur un coup de tête. Sur le chemin pour te rencontrer, je ne pensais sincèrement pas te revoir plus d'une fois. Tu as ouvert la porte de la maison et je t'ai trouvé beau. En fait, aussi beau que j'avais pu le remarquer sur les photos et ta webcam. On a pas parlé très longtemps toi et moi. Quand je t'ai touché j'ai été surprise par ton corps musclé et dur. Je t'ai découvert, mais pas encore dégusté comme je le fais maintenant... mon but premier était de te faire plaisir. En partant de chez toi, j'ai jeté les directives pour la route. On a commencé notre histoire à l'envers, l'attirance physique était peut-être trop forte?

Puis, on a continué à se parler de temps en temps. Tu me surprenais toujours de plus en plus par ta personnalité et par toutes les histoires qui t'arrivaient. Je n'ai pas pu résister à une deuxième rencontre, malgré le fait que je ne désirais rien à long terme. On s'est donné rendez-vous à la "grosse fusée du Cosmodome" pour aller souper ensemble. Après quelques minutes de retard, tu m'as appelée pour me dire que tu n'avais pas assez d'essence et que tu arriverais bientôt. Mais... tu es arrivé en taxi!! Tu n'avais vraiment plus une seule goutte d'essence... On a soupé et enfin discuté face à face. Tu m'as fait beaucoup rire, tu m'as impressionnée, mais je ne voulais pas m'attacher. Malgré moi, cela avait déjà débuté. Ce soir là, je t'ai quitté à la station-service pour aller voir un ami. Je n'en avais pas envie, tu en avais pas envie non plus, mais je voulais me prouver que je pouvais encore faire mon indépendante avec toi.

Finalement, j'ai dû retrouver le chemin pour me rendre jusqu'à chez toi... Cette fois, j'ai eu un peu moins hâte de retourner à la maison. Tu m'as invité à manger des sushis au restaurant, on a mangé rapidement, j'aurais déjà dû être de retour chez moi.

Pour ma fête, en octobre, tu es allé avec moi au spa Ofuro. En sortant de mon auto, tu m'as accueillie avec des roses bleues, comme mes poissons. On a passé la journée collé dans les spas et dans les hamacs. J'aurais voulu arrêter le temps, rester là pour toujours. Tout était si simple comme ça.

Ensuite, on s'est vu fréquemment. Tu es déménagé à St-Eustache, c'étais beaucoup moins loin que d'aller à St-Constant. Je ne travaillais pas encore, j'étais très disponible et je t'ai accompagné plusieurs fois pour les livraisons de ta compagnie. On a eu beaucoup de temps pour discuter dans ton camion et beaucoup de temps pour se coller dans ton lit. Malgré cela, j'attendais impatiemment le grand moment... LA phrase qui veut tout dire : Je t'aime! On a eu plusieurs discussions à ce sujet: ça te prend du temps avant d'éprouver ces sentiments, tu ne dis que ce que tu ressens vraiment, que lorsque tu me le dirais que cela serais vraiment ressenti, qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, etc. J'ai fait plusieurs essais en t'envoyant des messages texte: "je suis bien avec toi!", mais je n'obtenais que rarement une réponse. Sur le site de rencontre, tu avais écris: en couple. Un petit espoir pour moi, un rayon de soleil dans ma brume. Mais... en y repensant bien, était-ce pour moi? Tout cela m'inquiétais beaucoup et me stressais aussi en même temps. Je n'avais pas voulu m'attacher à toi et voilà que je n'attendais que cela de toi. J'étais de plus en plus mêlée dans mes choix de vie et toi tu me disais de patienter.

Dans le fond, j'ai toujours su que quelque chose te retenait. Qu'il y avait une raison qui t'empêchait de me dire tes sentiments... mais je n'avais pas encore trouvé la raison.

Au mois de décembre, j'ai acheté une maison à St-Eustache avec Éric, qui était mon mari. Pourtant St-Eustache n'avait jamais été une ville où je désirais habiter... J'étais déjà toute mêlée dans ma tête, alors me mêler un peu plus ou un peu moins, quelle importance... Il fallait bien j'habite quelque part... Tu es allé à New-York avec des amis. Tu m'as invité mais évidemment je ne pouvais pas, j'avais beaucoup à faire ici. Je crois que j'avais atteint mes limites, ou j'étais peut-être tout simplement dans mes spm!! Mais bon, disons que j'ai "pété ma coche" et je t'ai envoyé une tonne de messages texte durant ton voyage. Je voulais savoir : maintenant! ce que je devais faire comme choix de vie, m'aimes-tu!!!????? Naturellement, je n'ai eu aucune réponse à cette question. Pire, je t'ai éloigné encore plus. À ton retour de voyage, tu t'es assis de l'autre côté de la table, loin de moi. Tes colocataires étaient à la maison, ce n'était pas l'endroit idéal où discuter, mais ton corps me disait déjà tout, car il ne disait plus rien. Dans ton camion, tu m'as dis: on ne sera plus jamais ensemble (l'as t'on déjà vraiment été?). Et calmement j'ai répondu: je sais (comme si cela ne m'affectait pas).

Je crois que ce qui nous a sauvé, c'est mon calme, ma patience et d'avoir été capable de te cacher le tourbillon d'émotions qui bourdonnait en moi. Je voulais être ton amie par dessus tout t'ai-je dis! Mais je voulais bien plus être constamment près de toi. Ce soir là, j'ai pris mon premier bain dans ma maison et j'ai pleuré. J'ai pleuré toutes les larmes que j'aurais voulu pleurer quand tu m'as dis: je ne veux plus de toi. Je crois avoir réussi à te faire croire que je n'avais pas besoin de temps, que j'étais prête à te revoir tout de suite le lendemain. C'est ce qui est arrivé. J'ai essayé de t'embrasser et bien plus... Mais tu m'as dis que tu ne pouvais plus, que tu ne voulais pas de ce genre d'amie, que pour toi c'était une fille à la fois... une fille à la fois??? Je t'ai promis de me tenir bien sage et j'ai tenu ma promesse.

On s'est vu quelques jours plus tard. Quand je suis retourné chez moi, tu m'as embrassé sur la joue avant d'embarquer dans ton camion (tu étais toujours pressé de partir (où?) maintenant) et je t'ai demandé une dernière fois si tout ça te convenais. En regardant par terre, tu m'as dis: oui je suis très heureux comme c'est maintenant.

Je savais que c'était faux.

J'ai commencé à travailler, et en même temps à me détacher un peu de toi (c'est ce que je croyais). Je m'étais fait à l'idée: ma vie restera comme elle est, je dois déjà être assez heureuse et je ne m'en rends pas compte. Je t'ai quand même intégré de plus en plus dans ma classe en créant un projet juste pour toi: le projet des tours. Je m'organisais à chaque semaine pour avoir une raison valable de te faire venir en classe. Naturellement, ces visites se terminaient souvent par un dîner ensemble ou une activité après l'école.

Les yeux veulent tout dire... surtout les tiens.

Un jour, en te parlant sur msn, je t'ai demandé comment tu réagirais si je te touchais. Me repousserais-tu encore? Faudrais voir, seul l'avenir peut le dire, tout est possible... j'ai pris les clef de mon auto, pris l'avenir par (euuuu) les cornes? Et j'ai touché pour une nouvelle fois au bonheur pur de ton corps.

Cette fois, je ne commettrai pas l'erreur de... de quoi? D'avoir des attentes envers toi? Disons d'exprimer mes attentes.

On a continué comme tout cela avait commencé...février-mars-avril. Un jour, je t'ai demandé: que ferions-nous de plus si on était en couple officiellement? Et tu m'as invité à un souper de fête chez ton frère. Je t'aime chéri: j'avais envie de le crier... pas tout de suite, c'est vrai.

Une certaine fin de semaine, je dirais que c'est la fin de semaine marquante. Tu m'as invité à ton chalet. Wow! que tu es beau dans une cuisine en me préparant le déjeuner. Je t'avais déjà dis qu'on devait discuter toi et moi. Que j'avais des choses à te dire. Je t'ai annoncé que j'étais mariée et que j'habitais avec lui dans ma maison, mais en colocation. J'avais tellement peur que tu te sauves...quoi que j'avais plutôt peur que tu me mettes hors du chalet, c'est loin Duhamel ;) Mais non, tu m'as encore plus épaté que tout ce qui m'avait épaté chez toi auparavant. Tu es une merveille de compréhension et surtout un homme que j'aime.

À notre retour, je t'ai dis que je ne voulais plus de cette situation, sois je déménageais en appartement... et j'ai pris un gros risque: ou peut-être bien que tu pouvais acheter l'autre part de la maison et aménager avec moi? Tu as pris un risque encore plus gros et tu as dis oui.

Quelques semaines, et de nombreuses démarches administratives plus tard, je demandais le divorce, tu achetais la part de la maison et tu déménageais avec moi le 30 avril. On a passé miraculeusement bien à travers toutes ces épreuves toi et moi, tu m'as soutenue, écoutée, aimée. Tu as été patient et aussi compréhensif, même si ce n'était pas une situation facile. Je sais, peut-être bien que tu ne m'aurais pas choisi avoir su, mais ce qui compte c'est que tu m'as choisi pareille en sachant.

Et maintenant?

Et bien je comprends un peu plus notre histoire. Je sais que tu as fréquenté ton ancienne copine entre le mois de novembre et janvier et cela explique probablement certaines de tes réticences envers moi durant ce temps. Mais, je savais tellement... je savais tellement que je représentais beaucoup pour toi. Tes yeux m'ont toujours tout dit. J'ai appris plusieurs choses sur elle entre temps. Pour l'avoir suivie toutes ces années, tu devais l'aimer beaucoup je crois. Mais maintenant, je sais que tu as fait ton choix, et je suis ce choix. Ça me reste quand même un peu en travers de la gorge, c'est certain... quoique ce n'est pas mieux, moi et toute mon histoire. Ce qui compte maintenant, oui maintenant, car je n'en ai plus rien à foutre de toutes ces histoires passées...

C'est que tu es ici, je suis ici, dans cette maison qu'on remplie de vie et d'amour toi et moi.

Je t'aime mon amour, mon coeur, mon chéri!! Et je sais que tu m'aimes aussi beaucoup parce que... maintenant... tu me le dis.



vendredi 20 juillet 2007

Matchbook Romance

we drive tonight,
and you are by my side.
We're talking about our lives,
like we've known each other forever.
the time flies by,
with the sound of your voice.
its close to paradise,
with the end surely near.
and if i could only stop the car
and hold onto you,
and never let go
as we round the corner
to your house
you turned to me and said,
"i'll be going through withdrawal of you
for this one night we have spent."
and, i want to speak these words
but i guess i'll just bite my tongue,
and accept someday, somehow
as the words that we'll hang from.
and i, i don't want to speak these words.
'cause i, i don't want to make things any worse.
why does tonight, have to end?
why don't we hit restart,
and pause it at our favorite parts.
we'll skip the goodbyes.
if i had it my way,
i'd turn the car around and runaway,
just you and i.
and i, i don't want to speak these words.
'cause i, i don't want to make things any worse.

Une de mes chansons favorites avant que mon amoureux et moi on soit ensemble pour vrai!

mercredi 18 juillet 2007

Moi parler toi…

Passer les frontières, activité fréquente lors des vacances. On quitte son pays pour en découvrir un autre. On quitte sa langue pour être bercé par une autre mélodie.

Qui d’entre nous ne s’est pas essayé à quelques bribes d’une autre langue durant un séjour estival ? On rit de sa maladresse, de son accent, mais derrière ce côté ludique qui cache notre gêne de ne pas maîtriser la langue d’autrui se trouve un enjeu capital. Comment je me prépare à la rencontre avec l’autre ? Est-ce qu’avec arrogance je débarque chez lui en attendant qu’il comprenne ma langue ? Ne vais-je pas aborder n’importe qui à l’étranger dans ma propre langue et m’offusquer de son incompréhension ?

Attitude bien chauvine qui tend à affirmer la supériorité de ma langue et de ma culture. Et si ce n’était au fond qu’une misère humaine qui n’ose pas balbutier une nouvelle grammaire et s’avouer faible face à la richesse de l’autre. Se sentir étranger et devoir faire des efforts pour communiquer avec l’autre dans son propre pays me semble une expérience essentielle pour saisir que l’étranger n’est pas toujours l’autre. L’étranger c’est peut-être moi ?

Ces hommes et ces femmes qui vivent chez nous, sans être encore totalement chez eux dans notre culture ou dans notre langue, ne nous paraissent plus aussi étranges qu’auparavant, parce que nous nous souvenons qu’il faut du temps, de la patience et un accueil pour pouvoir habiter l’étrangeté de l’autre. Ce chemin ne se fait pas sans amour. Qu’il est difficile d’apprendre la langue d’un ennemi, alors qu’il est mille fois plus doux d’apprendre la langue d’un aimé !

L’été qui nous offre plus de temps que le reste de notre quotidien devrait nous aider à voir ce qui échappe souvent à notre regard. Que seul l’amour nous permet d’approcher et d’apprivoiser ce qui fait de l’autre un autre. Alors parlons la langue du cœur, celle qui dépasse toutes les frontières. L’été un espace pour oser la langue de l’autre ? Sans aucun doute.

lundi 16 juillet 2007

De vous à moi

Je n’ai d’yeux que pour lui
Et s’il disparaîssait
Je deviendrais aveugle

Je n’écoute que sa voix
Dont le silence durable
Me ferait devenir sourde

Et si un jour de glace
je ne le sentais plus
m’étreindre toute entière

alors, ce jour là
ma vie n’aurait plus de sens
tant la vie sans lui
m'apparaît insensée.

mercredi 11 juillet 2007

Je t'aime mon amour!!

... fall in love
"dans un coin de ma chambre, j'ai collé des étoiles, pour agrandir le ciel"



mercredi 4 juillet 2007

Apprendre à aimer la nuit

"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles." (Oscar Wilde)

Être heureux est-il une névrose ? Je veux dire, être heureux dans le sens où l’entend Nietzsche, trouver son bonheur et sa joie de vivre dans une « succession d’instants » de soleil, entrecoupés de brouillard et d’averses. Être heureux en surpassant les tempêtes du passé et plutôt qu’en les effaçant, en les reléguant au statut de fiction révolue, pour rêver l’optimisme de demain. Être optimiste, est-ce une névrose ? Et oublier, est-ce un échec, une troisième névrose ?

J’ai l’impression que de nos jours, le passé prend tellement de place que nous en oublions le spontané et l’instant présent. Que nous ne vivons plus que dans un fictif passé et pour un futur tendu à retrouver le passé.

Celui qui ne voit que la nuit trop sombre des souvenirs oublie de lever la tête vers les choses du haut : des points lumineux qui transpercent le présent et joignent l’avenir, nos étoiles. Celui qui a décidé de ne reconnaître que la couleur de ce qu’il connaît, le noir d’un passé-souvenirs, s’empêche de voir les couleurs plus douces de la nuit : la nuit grise, la nuit bleue, la nuit plus claire que le noir sans yeux ; la nuit verte comme l’émeraude, nuance entre le passé et l’avenir ; un demi-ton d’espoir entre l’impénétrable noirceur de la nuit-souvenirs, et le bleu azuré du jour-avenir.

La nuit est un présent d’attente, une aube imparfaite qui gît encore dans l’obscurité, un instant moiré de promesses : l’attente optimiste d’un demain qui viendra plus tard, bien plus tard, et irrémédiablement. Il faudrait parfois apprendre à aimer et à contempler la nuit.

"Il est grand temps de rallumer les étoiles." (Apollinaire)

Jeux de mots

Il existe 55 procédés pour créer des jeux de mots. À chaque semaine, je vous en apprendrai un nouveau et je vous en donnerai des exemples! Ceux qui en auront envie pourront essayer les jeux de mots à chaque semaine et nous les envoyer!

Voici le premier: La contrepèterie...

Il s'agit d'échanger ou de déplacer des sons entre les mots d'une phrase dans le but de proposer une nouvelles phrase de sens totalement différent. Dans la plupart des cas, un propose cocasse ou obscène se dissimule derrière la phrase.

- L'ingénieur brasse le béton à la tonne. (L'ingénieur brasse le téton à la bonne.)
- Ce banquier a un plan dégressif. (Ce banquier a un gland dépressif.)
- Les jeunes filles aiment le tennis en pension. (Les jeunes filles aiment le pénis en tension.)
- Taisez-vous en bas! (Baisez-vous en tas!)
- Pour calmer sa fiancée, il l'apaise en la berçant doucement. (Pour calmer sa fiancée, il la baise en la perçant doucement.)
- J'aime vachement votre frangin. (J'aime franchement votre vagin.)
- Il ne suffit pas que tu boudes, il faut aussi que tu penses! (Il ne suffit pas que tu bandes, il faut aussi que tu pousses!)
- L'épouse déplore que son mari soit mort fou. (L'épouse déplore que son mari soit fort mou.)
À votre tour!!