Lilypie 2ème anniversaire Ticker

lundi 26 mars 2007

Ce matin...

De sous tes paupières tu peux me voir. Dans un des coins de tes yeux, je suis là. Habillée pour le travail, la tête dans les nuages, la réalité de ce qui se passe plus ou moins masquée.

Je voudrais rester. Tu voudrais je reste.

Tu voudrais que mes doigts tracent doucement des arabesques sur tes épaules, sinuant ensuite dans tes cheveux pour enfin rejoindre les côtés de ton visage. Pour t’attirer doucement vers moi, baisers tels des battements d’ailes de papillons dans cet univers qu’est ton cou, jusqu’à ce que nos lèvres s’unissent, lentement, passionnément, intensément, t’attirant à l’intérieur de moi, amarrant ton esprit au mien.

Tu voudrais que je te tienne dans mes bras alors que nous nous embrassons pour toujours. Que je t’entraîne vers notre nid, le souffle de ma respiration au creux de tes oreilles, nos coeurs battant de plus en plus rapidement. Que mes mains se glissent sous les draps, pour ensuite explorer ton dos. Que le dos de mes doigts rencontrent ton ventre puis s’élèvent afin d’apprécier la carure de tes épaules, redescendant ensuite de nouveau vers la chaleur de tes reins.

Tu voudrais que je me libère de ces vêtements, détachant chacun des boutons lentement, exposant petit à petit mon corps frémissant à l’air autour de nous. Révélant le satiné de ma peau. Que j’aie envie de toi. Que je fasse glisser les draps pour ensuite caresser tes fesses, les enserrant dans des mains brûlantes de désir.

Tu voudrais alors que je découvre l’intérieur de tes cuisses que ma main puisse emprisonner l’ampleur de ton excitation.

Tu voudrais l’atteinte de notre délice simultanée. Le soupir d’extase harmonisé. Les crispations et les vagues de chaleur indissociées.

Tu voudrais pouvoir crier au monde entier le bonheur de ces communions, alors que nous adopterions une position où nous serions collés, soudés, silencieux et bienheureux, épuisés mais comblés.

Amoureux dans tous les sens du terme.

C’est ce que tu voudrais.

Mais pour l’instant je dois quitter. Alors je pars.

Mais ne laisse pas tout cela te distraire. Trop.

Car ce n’est que léger contretemps.

Alors à bientôt…

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